Introduction

C’est une question qui revient souvent et qui, sous des airs anodins, est d’une importance capitale.
La première chose à comprendre, c’est que vos associés sont vos coéquipiers, ils croient en vous et en votre projet et seront à vos côtés contre vents et marées.

sarl fiche pratique

Les associés sont là pour vous apporter soutien, conseils, contacts et… finances !
Bref, nous allons vous donner quelques réponses à la question « Comment bien choisir ses associés ? »

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Ne pas sous-estimer le rôle de ses associés

création d'entreprise : pourquoi ne pas évoquer le choix des associées avec votre expert-comptable ?

Votre associé sera embarqué dans votre création d’entreprise et à ce titre là, non seulement il doit partager votre vision du projet, mais il doit en plus amener sa pierre à l’édifice. C’est à dire, par exemple, une compétence spécifique soit qui concerne la gestion quotidienne de la société, soit une introduction auprès des principaux acteurs de votre marché (clients, fournisseurs, prescripteurs…).

Les amis – la famille

Attention, attention… c’est rarement une bonne idée. Combien de fois j’ai pu voir que des relations d’amitiés qui dataient de l’enfance ont été sévèrement secouées par une association malheureuse.

Il faut bien se mettre en tête, que dans le business vous aurez des relations de business et qu’à ce titre là vous attendez de vos associés des attitudes d’entrepreneurs et non amicales. Certes l’un n’empêche pas l’autre, mais un ami n’est pas forcément un associé car la relation que vous attendez et que vous aurez ne sera pas la même. Vous aurez besoin de quelqu’un qui tranche, qui a des idées et le sens des affaires et non de quelqu’un qui sait bien faire dorer les merguez et servir un petit rosé bien frais !… Pensez-y.

création d'entreprise : faut-il s'associer avec une personne de la famille ?

La famille, c’est également un point très délicat. C’est vrai que ça paraît plus simple et souvent on se dit que l’on va s’associer avec son frère ou son tonton André car, comme il est plus âgé, c’est quelqu’un d’expérience. La plupart du temps, cette attitude est une erreur ! Là aussi, la simplicité apparente de départ peut se transformer en véritable cauchemar.

Famille et amis, ce n’est pas forcément le bon choix, quoi que… j’ai dans ma musette quelques bonnes histoires réussies mais malheureusement, ce n’est pas la majorité.

Choisir un bon partenaire

Là, on touche de plus près le choix du bon associé. Vous l’avez compris avec ce que l’on a dit plus haut, vous devez avant tout avoir une relation d’affaire avec votre associé et pour ça, quoi de mieux qu’un partenaire. Quelqu’un qui sera complémentaire à vous et qui aura l’indispensable esprit d’entreprise.

Pour ça, c’est très simple, regardez ce que vous savez faire, ce que vous aimez faire et en face de cela, dressez la liste (pas trop longue j’espère…) de ce que vous ne savez pas faire et de ce que vous n’aimez pas faire… et rapprochez-vous de quelqu’un qui a ces qualités que vous n’avez pas et qui seront sans doute fort utiles.

Ceci dit, toutes ces compétences, si indispensables soient-elles, ne vous seront d’aucun soutien si votre futur(e) associé(e) ne partage pas les mêmes valeurs, que vous n’avez pas un peu de connivences, voire d’affinités.

Homme de paille

C’est en fait un associé fantôme, qu’on a jamais vu et que normalement on ne verra jamais !

 En fait, c’est l’associé qui remplace l’associé pour un entrepreneur qui veut créer une SARL ou une SA mais en restant seul aux commandes.

Par exemple, vous attribuez 40% des parts à votre frère ou votre mère mais ceux-ci n’amènent pas d’argent (c’est vous qui financez tout) et ne prennent pas part au fonctionnement de l’entreprise. Ils font ça uniquement pour que ça vous arrange.

Si on veut rester seul aux commandes, il y a des statuts juridiques pour ça : EURL ou SASULe seul intérêt, c’est de faire comme si… Comme si on était un grand groupe ou une grande société : attention, personne n’est dupe, un petit tour sur societe.com et le tour est joué.
Ne vous amusez pas à ce petit jeu, qui ne vous apportera rien, consacrez plutôt votre temps et votre énergie à des questions plus importantes.


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Le partage de la responsabilité entre les associés

le partage des responsabilités entre associés

Une fois choisi votre ou vos associés(es), il va falloir déterminer le pourcentage de parts accordé à chacun et pour déterminer cela, deux solutions : l’apport financier et l’apport stratégique dans l’entreprise.
Il convient de répartir les parts en fonction du travail effectif de chacun dans l’entreprise. Un apport en capital ne justifie pas à lui seul la prise d’une participation majoritaire.

Par exemple, un créateur a deux associés, il sera seul à travailler dans l’entreprise et ses deux associés resteront salariés à l’extérieur.

Dans ce cas de figure, il va être seul aux commandes, que ce soit pour la gestion quotidienne, mais aussi dans ses relations avec les clients, les fournisseurs ou des partenaires. Il est donc tout à fait recommandé qu’il endosse le rôle de gérant de l’entreprise et qu’il détienne la majorité du capital.

Le gérant d’une société est responsable vis-à-vis des tiers : c’est le responsable légal. Comme les deux autres associés n’ont pas la majorité dans l’entreprise, leurs positions sur une question n’emportera jamais la décision finale. C’est l’associé majoritaire qui aura le dernier mot. Ceci dit, ça c’est bien en théorie, mais en pratique c’est tout à fait différent.

En effet, si sur les trois associés, il y en a un qui n’est pas du tout d‘accord sur une décision et que celle-ci est entérinée quand même et bien les relations s’en trouvent lourdement affectées et croyez-moi, le fonctionnement de l’entreprise sera sérieusement mis à mal. Il est bien plus préférable de régler un désaccord à l’amiable quitte à tout revoir car faire avancer une charrue sur 3 roues, ce n’est pas facile.

Le partage des bénéfices entre les associés

On en arrive finalement à la question la plus simple et la plus agréable. Là, il y a assez peu à discuter : le partage des bénéfices se fait en fonction du montant des parts sociales détenues par chacun… c’est clair, net et précis.

Ce qui l’est un peu moins, c’est la question de la prise de bénéfices, autrement dit, est-ce que cette année on va prendre des bénéfices et dans quelle proportion ? C’est une question qui peut-être un peu délicate, mais finalement, quand il y a des sous à récupérer, tout le monde finit par s’entendre.

Conclusion

Je vous donne mon point de vue :

  1. Choisir ses associés en fonction de ses compétences et de ses valeurs
  2. Vous assurer que vos valeurs correspondes et que vos compétences soient complémentaires aux vôtres
  3. Bien répartir les rôle, en vous basant sur vos compétences respectives
  4. Défini des règles de fonctionnement clai
    res pour éviter les bagarres de chefs
  5. Evidemment, avoir un bon feeling est indispensable
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Sommaire
  • Ne pas sous-estimer le rôle de ses associés
  • Le partage de la responsabilité entre les associés
  • Le partage des bénéfices entre les associés
  • Conclusion
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