De nombreux dirigeants se posent la question de savoir si les contrats aidés font parties du champ d’application de la loi. Le Blog du Dirigeant fait le point sur cette question restée sans réponses de l’administration jusqu’à récemment. CUI, CIE, CAE, Emploi d’avenir : quel contrat aidé pour quelle durée de travail ? Le Contrat […]
4 conseils pour créer un environnement de travail porteur
Découvrez pourquoi et comment les leaders peuvent créer un environnement de travail positif qui stimule la productivité
La qualité de l’environnement professionnel prend une importance grandissante. Les nouvelles recrues en viennent à refuser un job parce que l’environnement de travail ne correspond pas à leurs attentes. Pire, certains employés quittent l’entreprise parce qu’ils estiment ne pas être suffisamment accompagné vers leurs futurs métiers. En tant que dirigeant, avant de commencer distribuer les consignes et les ordres dans toutes les directions, arrêtez-vous pour réfléchir au type d’environnement que vous voulez créer pour votre équipe.
Dans le secteur des start-up, de l’innovation et de l’informatique, le recrutement des talents est un domaine très concurrentiel. En tant que dirigeant, il est de votre devoir de veiller à ce que vos équipes de collaborateurs soient heureuses, engagées et fassent de l’excellent travail. Voici quatre actions à que vous pouvez entreprendre pour créer un esprit d’équipe positif.
1. Laissez de la liberté à vos collaborateurs
Si vous avez déjà été dirigé par un responsable d’une petite équipe opérationnelle, vous avez probablement pu découvrir combien le management directif tue la créativité d’une équipe. C’est ce qu’il faut éviter à tout prix (sauf dans des cas bien précis, comme nous l’expliquons dans notre article sur les styles de management). La plupart des managers opérationnels insistent sur le fait que tout doit être fait à leur façon. Une organisation a été mis en place et la seule chose à faire est de la respecter.
Evitez ce type de management qui empêche toute remise en cause, tue la créativité.
Si vous voulez améliorer la performance de votre entreprise, cela passera nécessairement à un moment ou à un autre par vos collaborateurs. Si vous souhaitez que vos collaborateurs contribuent à améliorer le fonctionnement de l’entreprise vous devez les laisser libre d’être eux-mêmes. De manière assez évidente on peut affirmer qu’ils n’agiront pas toujours comme vous l’auriez fait, surtout au début quand ils acquièrent de l’expérience. Mais au bout de quelque temps, leur démarche sera à 95 % en adéquation avec vos attentes.
Votre mission en tant que dirigeant se situe plus dans le fait de communiquer auprès de vos équipes sur la vision et la stratégie de l’entreprise que vous avez défini. S’assurer que le travail de vos équipes est conforme au plan stratégique, et qu’ils travaillent selon les valeurs, est le plus important. C’est en les laissant libre d’explorer de nouvelles pistes et d’innover que vous améliorerez le fonctionnement et la rentabilité de l’entreprise. Un management trop directif laissera peu de place au risque, mais beaucoup de place au relâchement.
2. Sortez des zones de confort
Lorsque votre équipe se sent libre d’être elle-même dans la façon dont elle travaille, poussez-là en dehors de ses zones de confort. N’attendez pas d’elle qu’elle le fasse d’elle-même, c’est contre nature ! Le confort est agréable, c’est pourquoi nous avons tendance à y rester. Un bon leader aidera son équipe à sortir de sa zone de façon constructive afin qu’elle puisse aiguiser ses compétences et se perfectionner.
Par « façon constructive » nous entendons de manière positive et responsable. Lorsqu’on amène des personnes à acquérir des compétences qu’ils maîtrisent déjà ou qu’ils ont exprimé le désir d’essayer ils finissent toujours par plafonner, à savoir : atteindre un niveau qui les satisfait.
Nous plafonnons tous, même les meilleurs. Le rôle du leader est de veiller faire évoluer les objectifs pout que les membres de votre équipe ne plafonnent pas car la remise en cause et la remise en route qui seront inévitables un jour ou l’autre sont douloureuses. Alors apprenez à connaître chaque personne de votre équipe, et à déterminer en quoi ils sont bons, ce qu’ils aiment, quelles sont leurs limites de sorte que vous parviendrez à reconnaître quand ils commencent à plafonner.
Le danger serait de vouloir les pousser à être bons dans des domaines dans lesquels ils ne sont pas bons ou ne sont pas à l’aise. Ne poussez pas une personne très timide à parler devant un groupe de personnes. Cela ne sera pas amusant pour eux et peut causer beaucoup d’anxiété. Le fait d’obliger les gens à faire des choses qui ne conviennent pas de leur type de personnalité vous amènera à avoir un « syndrome du cube carré dans le trou rond », et votre productivité d’équipe en sera affectée. Si le problème provient du fait que vous n’avez pas les bonnes personnes pour faire le travail demandé, travailler à améliorer votre processus de recrutement.
3. Partagez le contrôle
Chaque fois que c’est possible, déléguez le contrôle. Ce sera non seulement formidable pour vous, mais aura une grande signification pour eux. Nous aimons tous nous sentir importants, et lorsque votre responsable vous fait suffisamment confiance pour vous confier une tâche ou une mission, vous ressentez immédiatement un sentiment de responsabilité et de propriété.
Vous pouvez par exemple, déléguer les petits budgets. Lorsque vos collaborateurs viennent vous demander s’ils peuvent acheter ceci, investir dans cela, aller à tel ou tel événement, une grande partie de votre temps est consacré à l’analyse coûts-avantages de chacune des dépenses envisagées. Vous avez sans doute d’autres choses plus stratégiques à faire, par ailleurs, vous avez le mauvais rôle !
Pensez à les responsabiliser en affectant un budget mensuel, dont ils auront la responsabilité pour réaliser leurs achats, pertinents ou pas. À la fin de chaque mois, réunissez-vous collectivement pour discuter du budget et examiner chacun des achats effectués. Si c’était une bonne idée, très bien, ce qui a été appris a été partagé, si ce n’était pas le cas, échangerez sur les raisons pour laquelle c’était un échec et sur la façon d’éviter de répéter cela à l’avenir.
Il faut faire confiance à votre équipe pour qu’elle puisse prendre des décisions sur certains bons de commande (il faut déterminer un plafond) et qu’elle vienne vous voir lorsqu’elle a besoin d’aide. En leur donnant la responsabilité d’un budget, vous leur confiez la responsabilité de s’assurer qu’il sera bien dépensé. Leurs erreurs sont des aubaines, pourvu qu’ils puissent les reconnaître et éviter que cela ne se reproduise.
4. Soyez un mentor ou un entraîneur
Déléguer permet de gagner du temps, ce qui nous manque à tous ! Les dirigeants ont besoin de temps libre pour faire ce qu’ils font le mieux, fixer le cap, définir la stratégie et innover. Ils ont aussi besoin de temps libre pour s’assurer que leurs équipes sont toujours dans une démarche d’amélioration continue. Être présent pour entraîner et encadrer votre équipe est la clé du succès à long terme.
Le mentorat fournit une orientation fondée sur votre expérience et vos connaissances. L’encadrement leur donne la confiance et le soutien nécessaires pour prendre des décisions. Ces termes sont souvent interchangeables, mais ont des significations très différentes et ne doivent pas être confondus. Un leader doit se former au même titre que son équipe, c’est l’une des clés des bons managers.
La mise en œuvre de ces tactiques vous aidera à créer un environnement propice à la créativité, à la responsabilité, à l’innovation et à l’engagement. Lorsque votre équipe sent qu’elle grandit, vos résultats augmenteront avec elle. Soyez attentif à ne pas tomber dans le piège du management directif en période de stress. Rappelez-vous toujours que votre rôle est de soutenir et de développer, afin que vous puissiez tous aller au-delà du statu quo.