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Guide complet des titres-restaurant : utilisation, avantages et réglementation
Les titres-restaurant, souvent appelés tickets-restaurant, sont un avantage social courant en entreprise. Mis en place par l’employeur, ils permettent aux salariés de financer leurs repas à moindre coût tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux.

Mais quelles sont les règles de fonctionnement, les conditions d’utilisation, les limites et les évolutions récentes de ce dispositif ? Voici un guide complet pour tout comprendre.
Qu’est-ce qu’un titre-restaurant ?
Un titre-restaurant est un moyen de paiement destiné à couvrir tout ou partie du coût des repas des salariés lorsque l’entreprise ne propose pas de service de restauration interne. Il peut se présenter sous forme papier (chèques) ou sous forme dématérialisée (carte à puce, application mobile).
Il s’agit d’un dispositif facultatif : un employeur n’est pas obligé de le mettre en place, mais s’il choisit cette option, il doit respecter les règles définies par le Code du travail et les dispositions fiscales associées.
Modalités d’attribution
Le titre-restaurant est attribué aux salariés pour chaque journée de travail effectif, à raison d’un titre par jour travaillé. Il s’applique aussi bien aux salariés à temps plein qu’à temps partiel, aux intérimaires ou encore aux stagiaires, à condition que leur contrat prévoie ce droit.
L’employeur finance entre 50 % et 60 % de la valeur du titre, le reste étant payé par le salarié. Par exemple, pour un titre de 10 euros, la part patronale doit se situer entre 5 et 6 euros.
Il existe un plafond au-delà duquel la contribution de l’employeur est soumise à cotisations sociales. Ce plafond est actualisé chaque année. En dessous de ce seuil, la participation patronale est exonérée de cotisations et déductible fiscalement.
Utilisation des titres-restaurant
Où les utiliser ?
Les titres-restaurant Olenbee par exemple, sont acceptés dans plusieurs types d’établissements :
- Restaurants, brasseries, snacks, fast-foods ;
- Boulangeries, traiteurs, charcuteries ;
- Commerces alimentaires et grandes surfaces pour l’achat de produits liés au repas (plats cuisinés, sandwiches, fruits, légumes, etc.).
Selon la réglementation en vigueur, certains produits non directement consommables peuvent également être achetés avec ces titres, dans une logique d’assouplissement du dispositif.
Limites d’utilisation
L’usage des titres-restaurant est soumis à plusieurs règles :
- Plafond journalier de paiement : 25 euros maximum ;
- Utilisation autorisée uniquement les jours ouvrables (hors week-ends et jours fériés), sauf si le salarié travaille ces jours-là ;
- Utilisation géographique limitée au département du lieu de travail et aux départements limitrophes, sauf en cas de déplacement professionnel ;
- Les titres sont nominatifs et ne peuvent être cédés ou revendus.
Les titres papier ne permettent pas de rendre la monnaie. En revanche, les cartes ou applications dématérialisées autorisent un paiement au centime près.
Quelle validité des titres-restaurant ?
Les titres-restaurant sont valables jusqu’au 31 décembre de l’année d’émission. Ils peuvent être utilisés jusqu’au 28 (ou 29) février de l’année suivante, après quoi ils expirent.
En cas de départ du salarié (démission, rupture de contrat, etc.), les titres non utilisés doivent être restitués à l’employeur, qui rembourse alors la part salariale déjà prélevée.
Quels sont les avantages pour les salariés ?
Les titres-restaurant représentent un avantage tangible pour les salariés :
- Gain de pouvoir d’achat : le repas quotidien est partiellement financé par l’employeur sans impact sur le salaire imposable ;
- Liberté de choix : les salariés peuvent déjeuner où ils veulent, selon leurs préférences ou contraintes ;
- Facilité d’utilisation : en version papier ou dématérialisée, le titre est accepté dans de très nombreux points de vente.
Cet avantage contribue à améliorer le bien-être au travail, à renforcer la satisfaction des salariés et à créer un lien positif avec l’entreprise.
En quoi est-ce aussi bénéfique pour l’employeur ?
Pour l’entreprise, proposer des titres-restaurant présente également plusieurs bénéfices :
- Avantages fiscaux : la contribution patronale est exonérée de charges sociales (dans les limites prévues) et déductible du bénéfice imposable ;
- Simplicité de gestion : surtout avec les solutions dématérialisées, qui réduisent les tâches administratives ;
- Attractivité RH : les titres-restaurant participent à fidéliser les collaborateurs et à améliorer l’image employeur ;
- Souplesse : l’employeur peut choisir librement le montant du titre, la fréquence de distribution, le prestataire de services…
Il s’agit donc d’un levier de motivation efficace et peu coûteux pour l’entreprise, à condition d’en maîtriser les règles
Comment mettre en place les tickets restaurants en entreprise ?
La mise en place du dispositif nécessite une simple décision unilatérale de l’employeur ou peut faire l’objet d’un accord collectif. Il doit concerner tous les salariés, dans des conditions équitables, même si des adaptations sont possibles pour les temps partiels.
La gestion quotidienne peut être internalisée ou confiée à un prestataire. De nombreuses entreprises optent aujourd’hui pour des solutions numériques, plus faciles à déployer et à suivre (plafonds, rechargements, suivi des dépenses, blocage temporaire…).
Évolutions récentes des tickets restaurants
Le dispositif des titres-restaurant a connu plusieurs évolutions ces dernières années :
- Généralisation de la dématérialisation : la version papier tend à disparaître au profit de la carte ou de l’application mobile, qui permet une meilleure gestion en temps réel ;
- Assouplissement des conditions d’utilisation : pour tenir compte de l’évolution des modes de consommation, les achats alimentaires non immédiatement consommables sont désormais autorisés dans certains cas ;
- Simplification des démarches : les outils de gestion permettent un meilleur contrôle des plafonds et une automatisation des remboursements aux commerçants.
L’encadrement réglementaire reste toutefois strict, notamment en ce qui concerne les exonérations de charges sociales.