Lorsque vous démarrez votre activité de start-up ou toute autre activité commerciale, certains éléments sont incontournables pour assurer son succès. Le POC (Proof Of Concept ou en français démonstration de faisabilité) permet de prouver qu’une idée est concevable et que l’offre imaginée est réalisable. Il peut s’avérer essentiel dès lors qu’il s’agit de créer une […]
Quelles sont les compétences et qualités requises pour créer une start-up ?
A chaque phase de la création de votre start-up, il faut se fixer des objectifs et identifier les compétences et qualités nécessaires à leur réalisation.
Dans cet article, nous faisons le point sur les qualités et compétences qu’un créateur devra mettre à profit pour lancer sa startup.
Les compétences et qualités requises pour identifier un marché cible, élaborer un modèle économique, financer son projet et lancer son activité sont diverses et variées. Pourtant, certaines sont communes aux différentes étapes de la création d’une start-up.
Compétences et qualités : quelle différence ?
Il est important de ne pas confondre compétence et qualité. Si une qualité peut se développer, elle est souvent innée chez la personne et est liée à sa manière d’être et de penser. Elle se manifeste par un trait de caractère.
La compétence s’acquiert à travers une formation. C’est une connaissance approfondie sur une notion, un outil, et qui s’accompagne d’une aptitude et d’un savoir-faire.
L’entrepreneur possède déjà certaines des qualités et compétences que nous listons plus bas. Tandis que pour d’autres il lui faudra suivre une formation spécifique voire s’entourer d’associés et de partenaires pour mener à bout son projet.
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Les qualités et compétences suivant les phases de création d’une start-up
Créer sa start-up passe par 5 étapes, qui nécessitent des compétences et des qualités diverses et variées.
Conception
Créer une start-up revient à gérer un projet innovant et complexe. Dès la phase de la conception, l’entrepreneur doit être doté de deux qualités indispensables afin de bien définir et cadrer son projet.
La curiosité
Un startuper répond à un besoin spécifique identifié. Il est donc curieux de connaître les attentes du marché, comment y répondre efficacement, à travers quels outils et avec quels partenaires.
A la curiosité, s’ajoute une réactivité face au flux d’informations qui lui parvient. Et c’est parce qu’il est réactif qu’il comprend très tôt qu’il y a un besoin important de produire une offre de qualité.
Le bon sens
Un startuper est certes créatif, mais il doit aussi être doté de bon sens. Toutes les idées, aussi innovantes soient elles, ne sont pas réalisables.
Pour l’entrepreneur, il s’agit d’être réaliste. En confrontant son idée avec les réalités économiques, réglementaires et techniques du marché, il saura cadrer son projet. Cela lui évitera de se pencher dans des idées imaginaires ou impraticables.
Etude de faisabilité
Pragmatisme
Dans cette phase de conception, l’entrepreneur doit étudier le marché, élaborer un business model et bien souvent réaliser un MVP. Cela nécessite qu’il soit pragmatique. C’est-à-dire qu’il doit être en mesure de favoriser la pratique et les expériences pendant ces démarches.
La débrouillardise et l’agilité le qualifient; il ne désespère pas. Si une démarche, une formule ou un procédé ne marche pas, il en essaie d’autres au fur et mesure à travers les différentes méthodes.
Un sens de l’analyse pointu
Ici, le sens de l’analyse permettra de faire une étude de marché ou concevoir un MVP et d’en tirer le maximum d’informations suite aux retours des early adopters.
Il est de rigueur d’identifier les ressources, les activités et les partenaires clefs. Les entrepreneurs qui prévoient l’installation d’un commerce physique s’attacheront aussi à définir sa zone de chalandise.
Elaboration
Connaissance humaine ou réseau professionnel
La connaissance humaine est une qualité importante car toutes les compétences et facultés ne peuvent être réunies chez une seule personne.
Lorsqu’il commence à composer son équipe, l’entrepreneur doit garder en tête la nécessité de regrouper et motiver différents profils. Chacun avec son atout pour la réussite de votre start-up.
Si vous créez seul, disposez au moins d’un réseau professionnel riche avec un carnet d’adresses de personnes évoluant dans différents secteurs professionnels, avec différentes compétences et souvent même dans différents endroits.
En effet, c’est un solide appui sur lequel vous pourrez vous baser pour avoir des avis mais pas seulement : la publicité et la mise en contact avec les bons partenaires que vous permettra votre réseau professionnel n’est pas à négliger.
Formalisation
Savoir gérer
Savoir gérer consiste en grande partie à bien s’organiser : administrer ses finances, manager son équipe, maîtriser ses affaires…
Les qualités et compétences que nous présentons ne s’exploitent pas indépendamment. Par exemple, le sens de l’analyse dont on a parlé combiné à la bonne gestion, permet à l’entrepreneur de prioriser, adapter et actualiser ses actions.
Créer sa start-up requiert donc une très grande capacité à déterminer l’essentiel de l’optionnel, l’urgent de ce qui ne l’est pas. Certains outils comme la matrice Eisenhower peuvent l’aider à y parvenir.
Clairvoyance
Durant l’étape de formalisation, le créateur doit choisir le statut juridique adapté à son projet. Ce choix aura un impact sur le régime fiscal de sa start-up, sa rémunération, les aides pôle emploi…
La clairvoyance permettra de percevoir l’environnement économique de la start-up avec clarté, de prévoir les changements qui devront s’opérer (modifications statutaires, local plus grand, plus d’employés…) et d’en tenir dès l’étape de la création afin de les faciliter. La clairvoyance l’aidera aussi à établir une stratégie de développement adaptée. Il pourra dans cette démarche s’aider d’une analyse pestel, notamment lorsque le projet peut être impacté par des éléments externes ainsi que par une analyse Swot.
Lancement
Le lancement et l’exploitation d’une start-up nécessitent de disposer de certaines aptitudes professionnelles et relationnelles.
Posséder des aptitudes commerciales et technologiques
Qui dit start-up, dit innovation. La difficulté pour le gérant est d’exposer son idée nouvelle et de faire adhérer les bons partenaires. Ainsi, avoir les bonnes aptitudes commerciales et relationnelles est indispensable.
Pour ce faire ; mettez-vous à la place de votre clientèle : de quelle offre a-t-elle besoin ? Quand ? Comment ? A quel prix ?
Comment bien vendre relève du marketing et permet de maîtriser les techniques de vente et d’assurer un service client de qualité.
Le sens des affaires
Les choix à opérer au moment du lancement de votre projet sont délicats : Pourquoi un tel partenaire et pas un autre ? Quel intérêt présente-t-il dans la rentabilité économique de mon projet ?
Avoir le sens des affaires permet de bien rentabiliser son activité. Il a souvent trait à un pouvoir de persuasion. En effet, il faudra convaincre et faire adhérer tant les bons partenaires que les futurs associés.
Parce qu’une start-up a besoin d’un financement massif, le dirigeant doit savoir convaincre et vendre son idée. Les investisseurs et les partenaires financiers sont des atouts incontournables surtout si votre start-up a une vocation d’expansion internationale,
Que faire lorsqu’on a pas toutes ces compétences ?
Le domaine de la start-up est assez vaste, qu’il s’agisse d’une amélioration technologique dans un secteur existant ou d’une innovation nouvelle. Qu’importe le secteur d’activité, certaines compétences et qualités sont vitales.
Il est évident qu’une seule personne ne peut pas les posséder toutes. Que faire dans ce cas ?
Ne pas créer seul
Pour pallier ces manques, l’entrepreneur peut décider de créer sa start-up en s’associant. Créer à deux (ou plus) permet d’allier différentes capacités et compétences. Des profils différents avec des expériences variées assurent au projet entrepreneurial une cohérence et une pertinence économiques et technologiques. Choisir les bons associés est une étape essentielle et cruciale, notre article sur le choix d’un associé peut vous guider.
Bien s’entourer
Dès l’étude de faisabilité de son projet, le startuper commence à identifier qui seront ces partenaires clés. Il s’agit de fournisseurs, de banquiers, de comptables…
Ces derniers ont des compétences spécifiques et une certaine expérience dans l’entrepreneuriat que l’entrepreneur n’a pas forcément. Ils constituent donc un atout et savoir bien les choisir est important.