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Devenir fleuriste
Être fleuriste est une activité intéressante, c’est un métier humain, qui ne peut être digitalisé. En effet si on peut faire porter des fleurs, et commander par internet, il y aura toujours besoin d’un fleuriste pour faire et vendre les bouquets.
L’activité de fleuriste ne fait pas partie des métiers réglementés, elle est donc accessible à tous. Toutefois il faut avoir un peu de formation et d’expérience métier pour se lancer en toute sécurité.
Cet article explique comment devenir fleuriste.
Qui peut devenir fleuriste ?
Pour ouvrir son magasin de fleurs il faut avoir la capacité de gestion, ce qui signifie qu’il faut :
- Être majeur,
- Être mineur de plus de 16 ans, qui dispose de l’autorisation parentale ou mineur émancipé,
- Ne pas être interdit de gestion,
- L’absence d’une clause de non-concurrence,
- Ne pas exercer d’activité professionnelle incompatible avec l’ouverture d’un magasin de fleurs.
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Formation pour devenir fleuriste
Devenir fleuriste ne requiert aucun diplôme, toutefois une connaissance en botanique, en végétaux, en horticulture est essentielle. Il parait également important de connaître les techniques de création de bouquet, de mise en valeur des fleurs, mais également les techniques de vente.
Il est donc préférable d’obtenir un diplôme qui vous permettra d’acquérir toutes les compétences nécessaires à l’exercice de l’activité de fleuriste, tel que :
- CAP fleuriste,
- Bac professionnel fleuriste,
- Brevet de maîtrise fleuriste,
- …
Les étapes indispensables à l’ouverture d’une boutique de fleurs
Pour devenir fleuriste en toute sécurité et augmenter les chances de réussite, il y a des étapes à suivre :
- Effectuer une étude de marché,
- Élaborer la proposition de valeur,
- Étudier votre modèle économique,
- Préparer l’offre (choix du local et détermination de la gamme de produits/services,
- Établir la stratégie de développement,
- Réaliser votre prévisionnel,
- Réaliser votre business plan,
- Trouver des financements,
- Choisir votre statut juridique,
- Effectuer les formalités juridiques.
Retrouver toutes les étapes dans notre article quelles sont les étapes indispensables pour ouvrir un magasin de fleur ?
De nombreuses personnes qui souhaitent devenir fleuriste se concentrent sur le statut juridique. Ils ont tendance à débourser des milliers d’euros (environ 2500 euros) dans la rédaction des statuts et la création de leur entreprise en faisant appel à des experts-comptables ou avocats.
Or, il est possible d’ouvrir votre magasin de fleurs en ligne, à moindre coût (entre 100 et 300). Ce qui permet de placer cet argent économisé dans la préparation du projet, notamment dans l’étude de marché.
L’étude de marché est une étape très importante, à l’instar de la proposition de valeur et du business model. La bonne préparation du projet floral va permettre de réaliser des économies (cela éviterait par exemple d’acheter des fleurs qui ne seront jamais vendues, ou d’acheter des équipements inutiles).
Ces étapes sont le cœur de votre projet de devenir fleuriste. Il est donc important de les effectuer dès le début puisqu’elles vont permettre de faciliter la stratégie et de réaliser un prévisionnel plus réaliste. Le projet assure une sécurité ce qui permet d’ouvrir plus rapidement votre magasin de fleurs et d’être rentable plus rapidement.
Une fois la préparation du projet réalisée, il faudra choisir la fiscalité et le statut juridique.
La réglementation du magasin de fleurs
Le magasin de fleurs est un commerce de proximité. Étant un établissement recevant du public (ERP), il doit respecter les normes incendies, être aménagé et entretenu afin d’assurer la sécurisé ainsi que la santé des clients et des salariés.
Afin d’appliquer la réglementation, il est nécessaire d’en prendre connaissance auprès de l’administration publique. Nous vous conseillons d’aller lire l’article de l’administration publique sur les règles de sécurité d’un ERP.
La boutique de fleurs doit également respecter les règles en matière d’hygiène et d’environnement. Ces règles sont consultables à la chambre des métiers et de l’artisanat.
Les magasins de fleurs diffusant des musiques doivent informer et payer une redevance auprès de la SACEM.
Les prix sont libres et doivent être affichés en TTC de manière visible et compréhensible à l’intérieur et extérieur du magasin.
Formalité juridique d’un magasin de fleurs
Pour ouvrir son magasin de fleur, vous devez déposer votre capital sur un compte bloqué au nom de la société et publier l’avis de constitution de la société comportant les caractéristiques de la société dans le journal d’annonce légale du lieu du siège social de la société. Il faut déposer votre dossier d’immatriculation de la société au centre de formalités des entreprises (CFE). Ce dossier va être transmis au greffe du tribunal de commerce. Une fois, la réalisation de l’immatriculation de la société effectuée, vous recevrez l’extrait K-bis attestant l’immatriculation de la société.
Remarque :
Le CFE va disparaître en 2023, il va laisser place au Registre national unique des entreprises. Le dossier d’immatriculation devra être déposé par voie électronique sur le site internet du guichet unique géré par l’INPI (institut national de la propriété industrielle).
Pour plus d’information, voir l’article sur la disparition du CFE.
Pour les entreprises individuelles, il n’est pas nécessaire de déposer le capital social et les statuts.
Les artisans doivent s’inscrire au répertoire des métiers, à partir de 2023, ils devront s’inscrire auprès du registre national unique des entreprises. Les sociétés, c’est à die les magasins de fleurs qui ont plus de 10 salariés, doivent quant à elles s’inscrire à la chambre de commerce et d’industrie (CCI) jusqu’en 2023.
Le choix du statut juridique et de la fiscalité pour ouvrir un magasin de fleurs.
Le choix du statut juridique d’un magasin de fleurs
Exploiter l’activité de fleuriste en nom propre
Le choix de l’auto entreprise n’est pas le plus adapté puisque les charges liées à l’exploitation de l’activité ne sont pas déductibles du bénéfice imposable. Or, ouvrir un magasin de fleurs nécessite de nombreuses dépenses notamment le loyer du local, les aménagements, l’eau, l’électricité, ainsi que la rémunération du personnel, etc…
L’entreprise individuelle est généralement peu adaptée à l’exploitation de magasin de fleurs car elle ne protège pas le patrimoine personnel du dirigeant. Le choix de l’EIRL semble être un choix plus judicieux car ce statut va permettre de créer un patrimoine d’affectation lié à l’activité de fleuriste, donc le patrimoine du dirigeant sera protégé.
Exploiter l’activité de fleuriste en société.
Si vous créez seul votre société, vous avez deux choix possibles :
- EURL : le dirigeant est travailleur non-salariés (TNS), il va dépendre de la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Le dirigeant pourra choisir d’être fiscalisé soit à l’impôt sur le revenu soit à l’impôt sur les sociétés.
- SASU : le dirigeant est assimilé salarié, il dépend du régime général de la sécurité sociale.
Pour choisir le statut juridique le plus adapté, vous pouvez lire notre article sur EURL et la SASU.
Si vous créez votre magasin de fleurs à plusieurs, deux choix sont possibles :
- La SARL permet notamment au conjoint qui travaille dans l’entreprise de profiter du statut du conjoint collaborateur.
- La SAS est adaptée pour la création d’une société avec plusieurs associés.
Notre article SARL ou SAS vous permettra de faire le choix le plus adapté à votre situation.
La fiscalité des boutiques de fleurs
La vente de fleurs est une activité commerciale. Les bénéfices sont imposables soit à l’impôt sur les revenus, soit à l’impôt sur les sociétés en fonction du statut juridique et des options choisies. Ces bénéfices sont fiscalisés en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Le choix de la fiscalité est à indiquer sur le formulaire de création de l’entreprise à transmettre au CFE.
Le taux normal de TVA s’applique aux magasins de fleurs. D’autres impôts et taxes habituels (CFE, CVAE, TVS, …) sont à prendre en compte.