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Assurance multirisque pour les pratiques collaboratives en entreprise
En 2017, près d’une TPE sur quatre a prêté ou emprunté à une autre. Aujourd’hui, les petites et très petites entreprises qui se développent font de plus en plus appel aux pratiques collaboratives pour travailler.
On emprunte du matériel mais aussi des locaux, des véhicules ou encore des expertises. Des biens et des ressources sont mis en réseau et une communauté d’entrepreneurs se crée. Grâce aux plateformes numériques, ces réseaux émergent et bousculent les manières de travailler, ainsi que les rapports à la propriété et à l’usage.
Un phénomène en pleine ascension
Désireux d’accompagner les nouvelles réalités des professionnels, MMA a réalisé en septembre 2017 une étude pour rendre compte de l’étendue de ces pratiques chez les entreprises de moins de 10 salariés et interrogé plus de 436 professionnels et artisans.
Il en ressort qu’en France, 46 % des TPE n’utilisent pas leurs ressources à temps plein ou n’en n’ont qu’un besoin ponctuel. Les dirigeants des petites entreprises ont donc vu dans l’économie collaborative un avantage économique, de la souplesse et de la réactivité. C’est aussi un vecteur de bonnes relations au sein de leur réseau. Ces entrepreneurs de 35 à 49 ans échangent principalement des locaux ou des équipements et du matériel. Les champions des pratiques collaboratives sont situés dans les villes de plus de 100 000 habitants et habitent plutôt dans le sud et le sud-ouest de la France.
Quelles sont les nouvelles pratiques collaboratives ?
L’étude MMA révèle que 81% des TPE connaissent au moins de nom les pratiques collaboratives, même si les niveaux varient selon la ressource. Les médias d’information et le bouche à oreille sont les principales sources de notoriété des pratiques collaboratives.
Certaines activités collaboratives ont tendance à se démarquer. Les petits coups de pouce dans le réseau sont les premiers : des achats groupés pour les entreprises d’un même bâtiment, une place de parking, un personnel d’accueil mis en commun, … Il est intéressant de détecter les synergies possibles et l’intérêt d’un échange. Le partage de locaux peut s’avérer très stimulant pour la créativité ou l’efficacité d’une entreprise. Les entreprises peuvent aussi partager un service de comptabilité ou encore un espace cuisine où l’on échangera sur des innovations en cours.
Dans les grandes villes, il est parfois difficile de connaître les besoins du voisin, c’est pourquoi des plateformes collaboratives sur Internet comme Swaplife facilitent la mise en relation. Il y en a de plus en plus et même des applications : Teamizy, Affeeniteam, MeetHarry&Co, Bizelink, PartnPro ou Buzzentrepreneur. Ces économies peuvent se révéler vraiment stratégiques pour des petites entreprises et apporter de la souplesse à leurs activités.
Répondre aux attentes des professionnels avec une assurance collaborative multirisque
L’étude MMA réalisée en septembre 2017 révèle que 54 à 72 % des entreprises se sentent insuffisamment couvertes en cas de dommage dans le cadre du partage des ressources. Certaines d’entre elles manquent de confiance dans leurs partenaires. 65 % souhaiteraient s’affilier à une assurance spécifique pour couvrir le prêt de locaux ou de matériel. Avec une telle protection, 40 % des TPE déclarent qu’ils partageraient davantage.
C’est pour cette raison que l’assureur MMA a récemment fait évoluer ses contrats d’assurance en lançant par exemple « l’assurance collaborative multirisque« . De plus en plus populaire auprès des professionnels et des entreprises, le groupe s’assure ainsi que l’ensemble de ses clients soient garantis en cas de prêt temporaire de locaux ou de matériels à des pairs.