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Entreprise et performance énergétique
Si le bâtiment s’inscrit comme le secteur clé de la transition écologique, c’est qu’il représente à lui seul près de 44 % de l’énergie consommée en France et se trouve à l’origine de plus de 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Des analyses portant sur le parc immobilier métropolitain ont affirmé que ce dernier émet chaque année plus de 123 millions de CO2. C’est en effet de l’impact grandissant du secteur immobilier sur environnement et de son côté énergivore qu’est née la réglementation thermique (RT) ou réglementation environnementale. Mise en place depuis 1975, cette dernière vise à améliorer les performances énergétiques des nouvelles constructions.
La norme RT concerne tous les types de logements, dont les bâtiments à usage professionnel qui sont bien sûr de véritables passoires énergétiques. Malheureusement, malgré la RT 2012 qui demeure en vigueur jusqu’à aujourd’hui, l’impact du bâtiment sur notre environnement demeure conséquent et les performances énergétiques du secteur laissent toujours à désirer. Si cela continue, on risque de ne pas atteindre les objectifs ambitieux fixés par le Grenelle de l’environnement de 2007 : parvenir, à l’horizon de 2050, à diviser par 4 les émissions de GES. Face à cela, le gouvernement reste optimiste et a fait le choix lancer une nouvelle norme qui s’annonce plus drastique et plus contraignante que la RE 2012 : la réglementation thermique 2020 ou RT 2020.
Normalement, celle-ci devait entrer en vigueur le 1er janvier 2021, mais du fait de la situation exceptionnelle qui persiste jusqu’à aujourd’hui, mais aussi suite à la demande du CSEE (Conseil supérieur de la construction), le gouvernement a repoussé son application au 1er janvier 2022.
Au cours de cet article, nous allons nous attarder sur les particularités de la RT 2020 ainsi que ses objectifs. Nous allons également aborder en détail les réflexes que les entreprises doivent adopter pour améliorer leur efficacité énergétique.
Performance énergétique : ce qui va changer avec la réglementation thermique 2020
La RT 2020 va plus loin et se révèle bien plus exigeante et radicale que son prédécesseur. Elle pourrait alors mettre un réel coup d’accélérateur sur la transition écologique. Si vous désirez en savoir davantage sur cette nouvelle réglementation environnementale qui entrera en vigueur l’année prochaine et anticiper les normes en découlant, vous pouvez faire appel à un conseil en performance énergétique, un bureau d’études pouvant accompagner les particuliers et entreprises sur la conduite de leur projet et les aider à faire d’importantes économies énergétiques.
Outre le fait de prendre en compte l’isolation thermique des bâtiments et le refroidissement, le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires, comme c’est le cas de sa devancière, la RE 2020 s’intéressera également à l’état et la consommation des équipements domestiques qui équipent les bâtiments pour ainsi s’assurer que leur consommation soit aussi intelligente que minimale.
Par ailleurs, là où la réglementation environnementale actuelle conduit à la construction de BBC (bâtiments basse consommation), la RT 2020 encouragera la construction de bâtiments à énergie positive (BEPOS), c’est-à-dire des bâtiments sobres qui consomment moins d’énergie qu’ils n’en produisent de manière autonome pour leur fonctionnement. Dans cette continuité, la norme RT 2020 souhaite limiter la consommation énergétique annuelle des constructions neuves à 0 kWh/m. Jusqu’alors, la RE 2012 fixe ce seuil de dépense énergétique maximale à 50 kWh/m²/an. Elle envisage de surcroît d’amplifier le recours aux énergies renouvelables et préconise fortement une production excédentaire. Le surplus énergétique produite par un BEPOS devra par la suite être réintroduit dans le réseau électrique public.
Une autre particularité de la RT 2020 tient au niveau du fait qu’elle prenne en considération l’empreinte carbone des constructions neuves. Elle tracera et prendra en considération les impacts environnementaux des matériaux de construction utilisés.
Quels sont les objectifs de la RT 2020 ?
Plus exigeante que la RT 2012, la RE 2020 a pour ambition de permettre à la France d’atteindre d’ici 2050 les objectifs ambitieux fixés par le Grenelle de l’environnement de 2007. Pour y parvenir, cette nouvelle réglementation énergétique poursuit un triple objectif. Elle vise d’abord à réduire radicalement l’empreinte carbone des constructions neuves en contrôlant leur impact dès la phase de construction, par exemple, en traçant rigoureusement les matériaux de construction utilisés.
La RT 2020 a aussi pour objectif d’en finir avec les passoires thermiques, c’est-à-dire les bâtiments les plus énergivores (consommation dépassant 450 kWh/m²/an), ce qui est le cas de nombreuses entreprises actuellement, et de passer aux BBC mis en avant par la norme actuellement en vigueur aux BEPOS. Si les maisons passives consomment jusqu’à 4 fois moins d’énergie que les bâtiments classiques, les constructions conformes à la norme RT 2020 devront dépenser annuellement 0 kWh/m² et produire en parallèle autant d’énergies qu’ils n’en consomment, par exemple grâce aux panneaux photovoltaïques.
Outre le fait d’améliorer significativement la performance énergétique des bâtiments neufs, la RT 2020 vise à améliorer le confort des occupants. En se conformant à ses exigences qui se révèlent contraignantes, les constructions neuves peuvent garantir un confort optimal, aussi bien lors des forts épisodes de canicules qu’en hiver. Comme l’a précisé le ministère de la Transition Énergétique, les bâtiments qui répondent aux normes draconiennes de la RE 2020 vont « permettre aux occupants de vivre dans un lieu de vie et de travail adapté aux conditions climatiques futures en poursuivant l’objectif de confort en été ».
En bref, la RT 2020 permet aux nouvelles constructions d’atteindre un objectif de performance qualitative et de qualité de vie pour les occupants.
RT 2020 : qui est concerné ?
La nouvelle réglementation environnementale, ou plus précisément la future réglementation thermique des bâtiments neufs (puisque comme déjà évoqué plus tôt, elle n’entrera officiellement en vigueur que le 1er janvier 2022), marque bien entendu l’aboutissement d’une longue période de maturation. En réalité, la RT 2020 était au départ censée s’appeler RT 2018, mais elle avait fait l’objet de nombreux reports, des reports qui l’ont permis de se perfectionner.
Lors de sa présentation le 18 février dernier, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, a rappelé que la RT 2020 est le fruit d’un « long processus de maturation avec l’ensemble des acteurs » et que celle-ci a donné lieu à « une concentration intense dans la dernière période ». Tous les bâtiments dont les permis de construire seront déposés postérieurement au 1er janvier 2022 entreront systématiquement dans son champ d’application. Les professionnels du bâtiment disposent alors d’un délai suffisant pour s’approprier les nouvelles normes. Cependant, la RT 2020 s’applique d’ores et déjà aux bâtiments neufs, et ce, depuis 2018.
Dans tous les cas, il est estimé qu’un bâtiment RT 2020 labellisé BEPOS sera 5 à 10 % plus cher que celui obéissant à la norme RT 2012. Ce surcoût se justifie entre autres par la qualité des matériaux utilisés, le coût des installations de chauffage et de production sanitaires… La construction étant à énergie positive et affichant une performance énergétique inégalée, le surcoût que génère sa construction se rentabilisera rapidement grâce aux économies énergétiques auquel son propriétaire peut prétendre.
Entreprises : comment améliorer l’efficacité énergétique ?
Si, pour les constructions neuves, les normes drastiques de la RT 2020 peuvent s’appliquer dès le début du chantier, la mise aux normes des bâtiments existants se révèle malheureusement trop chère et contraignante : architecture bioclimatique, équipements thermiques et électriques ultra-performants, production locale d’énergie, dispositif de gestion intelligente de l’énergie, etc.
Les dirigeants peuvent d’ores et déjà anticiper les nouveaux enjeux de la construction selon cette réglementation environnementale, mais force est d’admettre que leur application leur coûtera effectivement une somme astronomique. En revanche, ce ne sont pas les moyens d’améliorer significativement la performance énergétique de leur entreprise, et donc faire des économies énergétiques sur le long terme qui manquent.
Partir du bon pied avec un bilan énergétique
Vous aussi, vous faites partie des dirigeants qui souhaitent sortir leurs locaux professionnels du statut « passoire thermique » ? Pour atteindre votre objectif, vous n’êtes pas obligé de transformer votre bâtiment en un BEPOS en vous conformant une réglementation qui ne sera pas promulguée avant la fin de cette année et qui ne concernera que les bâtiments qui seront construits après cette date.
Pour ce faire, le premier réflexe que vous devez avoir est de soumettre votre bâtiment d’entreprise à un bilan énergétique. Réalisé par un expert en la matière, ce check-up débouchera sur l’identification de chaque point faible de votre isolation thermique. Lors de ce diagnostic, l’expert va également évaluer le dispositif de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire qui équipe votre entreprise, sans compter votre système de ventilation mécanique contrôlée (VMC), etc. Enfin, il analyse votre consommation énergétique, d’eau, de gaz… Les résultats du bilan thermique vont lui permettre de formuler des préconisations personnalisées et de lister les travaux (classés par ordre de priorité) que vous devrez entreprendre pour accroître la performance énergétique de votre entreprise.
Isolation thermique : une étape incontournable de la rénovation énergétique
L’optimisation de l’efficacité énergétique d’un bâtiment passe inexorablement par l’amélioration de l’isolation du bâti. Une bonne isolation thermique vous permet de réduire au maximum les pertes thermiques qui font de votre bâtiment une véritable passoire énergétique :
- 25 à 30 % des déperditions de chaleur proviennent du toit,
- 20 à 25 % des murs,
- 20 à 25 % des fuites d’air et renouvellement de l’air,
- 10 à 15 % des portes et fenêtres,
- 7 à 10 % des planchers bas,
- 5 à 10 % des ponts thermiques…
Puis, un bâtiment bénéficiant d’une isolation sans faille ne manquera pas de réduire considérablement votre facture énergétique. Les pertes thermiques étant limitées, vous n’êtes pas obligé de mettre à fond votre climatisation en été et votre chauffage en hiver pour permettre à vos collaborateurs de profiter d’un confort optimal.
Pour aller plus loin dans votre projet d’isolation, vous pouvez miser sur le calorifugeage. L’idée est d’isoler les tuyaux d’eau chaude ainsi que les canalisations de chauffage et d’eau pour se préserver des pertes thermiques ou de froid au niveau de la tuyauterie. Ces déperditions sont loin d’être anodines puisqu’elles ont un impact sur votre facture d’énergie.
Les réservoirs, les citernes et les chaudières dans lesquels circule de l’eau ou de liquides caloporteurs peuvent aussi faire l’objet d’un calorifugeage. Par ailleurs, vous pouvez isoler les points singuliers (robinets, vannes, réducteurs…) qui se situent dans la chaufferie, notamment par des housses isolantes. Dans tous les cas, moins vous consommez d’énergie, moins l’empreinte carbone de votre entreprise est conséquente.
D’autres moyens pour booster la performance énergétique d’une entreprise
Après avoir amélioré l’isolation du bâti, vous devez abandonner vos chaudières défaillantes et/ou qui fonctionnent avec du combustible coûteux au profit d’appareils plus récents, plus performants, plus écologiques et qui peuvent vous garantir un excellent rendement. C’est le cas de la chaudière à haute performance énergétique, de la pompe à chaleur, etc. Pensez également à mettre en place un VMC (Ventilateur Mécanique Contrôlée) de type double flux ou double flux thermodynamique qui vous évite les pertes thermiques liées à l’aération, vous permet d’économiser sur votre facture de chauffage et de conserver en permanence une bonne qualité d’air.
Pour améliorer la performance énergétique de votre bâtiment, il est dans votre intérêt d’agir sur les usages, l’optimisation et l’exploitation des flux d’énergie en installant des dispositifs intelligents de contrôle, de régulation et de mesure comme les variateurs de vitesse, thermostats, détecteurs de présence, variateurs d’éclairage, systèmes de mesure en temps réel de la consommation énergétique, systèmes de comptage…
Vous pouvez également vous lancer dans le relamping en troquant toutes vos lampes énergivores contre des solutions plus économiques telles que les lampes LED. Vous aurez aussi à produire de l’énergie renouvelable pour ainsi avoir un bilan énergétique passif, voire positif, en installant par exemple des panneaux photovoltaïques. Plus pérenne que le gaz et le pétrole, plus propre que le charbon et moins dangereuse que le nucléaire, l’énergie solaire vous permet produire votre propre énergie et d’injecter sur le réseau électrique les éventuels surplus non utilisés. Vous réduisez ainsi de manière significative votre dépendance aux fournisseurs d’énergie et devenez par conséquent totalement autonome, ou presque.
Afin que la concrétisation de votre projet puisse se dérouler à merveille et qu’elle puisse déboucher sur l’atteinte de vos objectifs, n’hésitez pas à la confier à une entreprise spécialisée à l’ingénierie de la maîtrise de l’énergie. Composée d’une équipe pluridisciplinaire, cette dernière vous propose un accompagnement sur mesure, allant de l’amont de votre projet au suivi des performances. Chaque expert qui compose cette équipe apporte sa pierre à l’édifice de la performance énergétique de votre entreprise et s’évertue à faire de cette dernière un bâtiment sobre en carbone et à basse consommation.