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Créer mon entreprise en 10 étapes
Créer sa boite, qui n’a pas imaginé, un jour de créer son entreprise et se lancer dans l’entrepreneuriat ? Mais comment trouver une bonne idée, comment créer une entreprise qui sera rentable ?
Porter un projet de création d’entreprise, consiste dans un premier à décider entre reprendre une société existante, ouvrir une franchise ou, si on a une idée de business qui nous le permettra, de mettre en place un projet de création d’entreprise viable.
Puis, après avoir identifié une idée d’entreprise viable il faut concevoir le projet, réaliser une étude de marché, mesurer sa faisabilité, choisir son statut juridique (micro entreprise, SARL, EURL, SASU, SAS, …), …. bref commencer les démarches permettant de monter son entreprise en toute sécurité.
C’est la vision qu’un porteur de projet a d’une solution, qu’il peut réaliser et qui va répondre à la problématique d’un marché. Dans cet article, nous vous proposons d’étudier les différents aspects de la création qui vous aideront à trouver une bonne idée de création d’entreprise.
Qu’est-ce que porter un projet de création d’entreprise ?
Nous avons tous des idées, encore faut-il en avoir conscience, les structurer et en faire un projet avant de partir à l’aventure. Ce n’est qu’après l’avoir longuement mûrie, déterminé la valeur ajoutée qu’elle apporte et posé les bases d’un modèle économique la rendant financièrement viable que l’on peut imaginer transformer une idée en entreprise.
L’idée de création pourrait être par exemple un concept de voiture (minibus, monospace, 4×4, citadine, sportive, voiture sans chauffeur, …) qui disposerait de caractéristiques suffisamment différenciantes de ses concurrents pour se faire une place sur le marché de l’automobile.
A ce stade, le porteur de projet n’a encore qu’une idée de création générale qu’il est nécessaire d’approfondir afin d’étudier sa viabilité et de structurer pour assurer sa faisabilité.
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Une bonne idée répond nécessairement à une problématique, un manque ou une demande
Une bonne idée de création d’entreprise abouti nécessairement à une offre permettant de solutionner un problème, un « pain point » comme disent nos amis startupper d’outre atlantique. Une bonne idée de création répond presque toujours à la demande d’un marché, seuls quelques créateurs de génie comme Steve Jobs parviennent à créer le marché qui leur permet de commercialiser leur produit.
Ainsi, pour pour qu’un porteur de projet trouve une bonne idée de création, il doit commencer par identifier le problème à régler. Si vous remarquez un problème pour lequel un groupe ou une typologie de personnes ou d’entreprises sont prêts à payer pour une solution que vous êtes capable de leur proposer, vous tenez le bon bout ! Il faudra bien évidemment travailler à la conception du produit et/ou du service qui permettra de répondre de manière qualitative à l’attente du marché. La question est maintenant de savoir comment identifier un problème … ?
Il existe de nombreuses méthodes pour cela. On peut commencer par étudier les choses de la vie qui nous agacent ou nous énervent et imaginer des solutions simples et pratiques. On peut aussi écouter nos amis ou provoquer des réunions de brainstorming pour identifier les manques, les insatisfactions, les douleurs, les envies, les frustrations, … Bref tout ce qui peut déclencher un besoin ou une demande commerciale.
Avoir une bonne idée de création peut aussi provenir d’une de nos passions, de nos compétences ou savoir-faire. Un passionné de jardinage peut tout à fait répondre aux attentes de personnes qui, faute de temps, de capacité physique ou de gout souhaitent déléguer l’entretien d’un jardin …
Une bonne idée peut aussi provenir d’une association d’idée ou de savoirs faire, ou d’une capacité à améliorer une offre existante, par exemple en lui ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Steve Jobs disait « Créer, c’est relier des choses entre elles, c’est tout ». Pour lui un téléphone ne se limiter pas à un objet pour communiquer, c’était un support permettant d’héberger d’autres fonctionnalités (agenda, musique, …). Il avait une capacité à avoir la vision de ce que certaines associations d’idées peuvent donner. Il avait aussi un sens du détail exacerbé. Pour certain il n’était pas inventif mais s’acharnait à perfectionner ce qui existait déjà et à le peaufiner inlassablement.
Il existe encore de nombreuses pistes pour identifier une idée de création, mais en tout état de cause, pour trouver une idée il faut ne pas se satisfaire de l’existant, mais s’interroger en permanence sur la manière d’améliorer les choses. Que ce soit en ouvrant un commerce, en reprenant une structure, en créant un objet innovant, en mettant en œuvre une compétence ou un savoir-faire, … Le créateur répond à un besoin et cherche en cela à améliorer l’existant, le contraire serait stupide …
Pour autant, avoir une bonne idée ne se résume pas à identifier un besoin, si important soit-il. Le besoin n’est que le point de départ de l’idée. Il faut ensuite étudier et mettre en œuvre un projet pour affiner l’idée, s’assurer de sa faisabilité, de sa pertinence et de sa commercialité. Le tout en répondant aux contraintes pratiques, techniques, économiques et temporelles du porteur de projet. Ainsi une bonne idée de création est personnelle, elle dépend en grande partie des capacités du porteur de projet.
La suite de l’article vous permettra d’identifier les composantes d’une bonne idée de création d’entreprise.
La question du choix statut juridique et de la date de création
La création d’une entreprise est un parcours compliqué notamment en ce qui concerne le choix du statut juridique qui occupe souvent une place prépondérante dans l’esprit des entrepreneurs. Cette étape est souvent perçue comme complexe en raison des multiples critères à prendre en compte. Cependant, contrairement aux idées reçues, rien ne presse, l’essentiel est d’aborder cette décision avec sérénité et une compréhension claire des implications.
Les critères de choix
Fiscalité et statut social
L’un des aspects les plus durable est la fiscalité et le statut social du dirigeant qui sont réglementairement liés. Ainsi, le future dirigeant doit choisir entre une fiscalité fondée sur l’mpôt sur le Revenu (IR) et l’Impôt sur les Sociétés (IS). Ce choix impacte directement la fiscalité de l’entreprise et celle de son foyer fiscal. Parallèlement, le statut social du dirigeant (Assimilé Salarié ou Travailleur Non Salarié) influence tant la protection sociale que le mode de rémunération (salaire, dividendes…).
Financement et ouverture au capital
Les sources de financement du lancement de l’activité (apports personnels, emprunts, crowdfunding, etc.) jouent un rôle crucial dans la structure financière de l’entreprise. De plus, la manière dont l’entreprise s’ouvre au capital (actions gratuites, BSPCE, BSA, etc.) définit les possibilités de croissance, de collaboration avec des investisseurs et parfois de recrutement de certains talents indispensable au projet.
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Flexibilité et prise de décision
Il est important de souligner que la forme juridique d’une entreprise n’est pas figée. Les entrepreneurs peuvent le modifier au fur et à mesure que leur entreprise évolue. Cette flexibilité permet de s’adapter aux besoins changeants de l’entreprise. De plus, un choix éclairé ne peut se faire qu’une fois le projet bien avancé, car les critères nécessaires se précisent avec le développement du projet. Et enfin, en cas de modification de la forme juridique le montant des formalités juridique sera pris en charge par l’entreprise et on plus les fondateurs
Le timing idéal
Le moment optimal pour définir le statut juridique si situe en fait avant la création officielle de l’entreprise, après une préparation approfondie du projet. C’est à ce stade que le créateur dispose d’une vision claire des caractéristiques principales de son projet t peut faire un choix pertinent.
Prudence face aux prestataires
Il faut être vigilant face aux nombreux acteurs qui tentent de profiter du désarroi des créateurs pour leur vendre des services (conseil, accompagnement, comptabilité, …). L’implication que portent les acteurs à bien faire leur métier les pousse souvent à penser qu’ils ont la bonne solution. En réalité personne n’est mieux placé que le dirigeant pour fait le choix qui lui convient, mais il faut pour cela qu’il explore le marché, rencontre les différents acteurs et types de prestation possibles, …. Attendre et explorer différentes options permet aux entrepreneurs de s’ouvrir à des choix plus avisés.
Un choix personnel
Chaque entrepreneur doit comprendre que la forme juridique de son entreprise doit correspondre à ses besoins uniques et personnels. Ce qui fonctionne pour une autre entreprise ou une connaissance peut ne pas être approprié pour une autre situation.
Ainsi, le choix du statut juridique est une décision délicate mais essentielle dans le parcours de création d’entreprise. Elle doit être prise après mûre réflexion, en prenant en compte les aspects fiscaux, sociaux, financiers et personnels. Les entrepreneurs doivent rester vigilants et se méfier des offres de services prématurées, tout en se basant sur une analyse approfondie de leur projet d’entreprise. C’est une démarche individualisée qui pave la voie vers le succès de leur entreprise.
Faut-il créer sa société en ligne ?
La création d’une société en ligne via une plateforme juridique présente des avantages notables en termes de coût, de rapidité et de flexibilité. Les économies réalisées peuvent ainsi être utilisés pour travailler des aspects cruciaux comme l’étude de marché ou le développement du modèle d’affaires.
De plus, ces plateformes proposent un processus de création et de suivi juridique simplifié et rapide. Cette efficacité permet aux professionnels de se concentrer davantage sur le cœur de leur activité plutôt que sur des démarches administratives longues et complexes.
Une fois l’entreprise établie, il est possible d’ajuster son statut en fonction de l’évolution de l’activité ou de l’entrée de nouveaux associés ou investisseurs. C’est à ce stade qu’il est souvent pertinent de faire appel à un avocat pour personnaliser les statuts. Cette adaptabilité est cruciale pour les entreprises en croissance ou celles évoluant dans des secteurs dynamiques.
Notons que la rédaction d’un pacte d’associés de qualité est un élément clé lors de la création d’une entreprise par plusieurs fondateurs. Sa rédaction requiert l’expertise d’un conseil juridique compétent dès le début de l’activité. Ce document est vital pour définir clairement les droits, responsabilités et attentes de chaque associé, prévenant ainsi les conflits futurs et assurant une gestion saine et transparente.
L’article suivant explique comment créer votre entreprise en ligne, rapidement et à moindre frais.
Le porteur de projet positionne le projet dans son environnement
Une entreprise se développe sur un marché économique
Pour exister une entreprise doit commercialiser des biens et services qui intéressent des clients. Le marché économique correspond à l’ensemble des consommateurs potentiels. Il est segmenté en fonction des caractéristiques des consommateurs (âge, sexe, situation géographique, niveau social économique, …) qui s’étudient en réalisant une étude de marché.
Pour qu’une entreprise soit commercialement viable, elle doit répondre à la demande d’un marché. Mais qu’est-ce qu’un marché économique ?
Le marché correspond à une attente d’un groupe d’entités économiques disposant de l’envie et des moyens pour combler cette attente. Bien souvent l’attente du marché s’exprime sous la forme d’une problématique. Les startupers utilisent le terme « pain point » ou point de douleur pour l’exprimer. Identifier un marché économique consiste donc a identifier la problématique d’un groupe d’acteurs économiques.
Avoir un projet de création d’entreprise, c’est identifier ou concevoir un moyen permettant de solutionner la problématique du marché dans des conditions économiques et logistiques satisfaisantes. Il faut bien avoir à l’esprit que le marché ne s’adapte pas à la solution imaginée (sauf cas particulier), c’est au porteur de projet de trouver une solution dont les fonctionnalités répondent aux attentes du marché. Si ce n’est pas le cas, le projet peut être génial, il ne rencontrera pas l’approbation du marché et conduira l’entrepreneur à l’échec.
Pour éviter de concevoir un projet trop éloigné des attentes du marché, il est important que le porteur de projet prenne connaissances des attentes et des caractéristiques du marché au travers d’une étude de marché et de faisabilité. Pour s’assurer de répondre aux attentes des consommateurs, de nombreux porteurs de projet suivent la méthode du Lean startup qui consiste à concevoir la solution à la problématique du marché en collaboration avec des clients potentiels afin de vérifier que le produit ou service imaginé répond bien à la demande.
Dans notre métaphore, le marché d’un véhicule serait son terrain d’utilisation (la route pour les véhicules de tourisme, la nature pour les 4×4, les circuits automobiles pour les sportives, …).
Quelles que soient les qualités du véhicule en projet, il est important de s’assurer qu’il répond aux attentes du marché. Créer une citadine en pleine jungle n’a pas de sens, même si elle est d’excellente qualité.
Une idée innovante doit arriver sur un marché mûr pour l’accueillir ni trop tôt ni trop tard. On peut citer l’exemple de l’imprimante 3D inventée en 1984 mais dont le véritable essor commercial ne commence qu’aujourd’hui.
Les questions qu’un porteur de projet doit se poser pendant la phase de l’étude de marché de sa création d’entreprise :
- Quelle problématique vais-je résoudre ?
- Quels clients peuvent être intéressés par mon offre ?
- Sont-ils prêts à payer pour l’acquérir ?
- Combien seraient-ils prêt à payer ?
- Qui va payer? Comment ?
- …
La proposition de valeur
Le définition d’une proposition de valeur
correspond à la promesse de la valeur que le porteur de projet veut apporter à ses utilisateurs. C’est la raison pour laquelle ses clients vont acheter ses service ou produit.
Plusieurs propositions de valeurs peuvent coexister en fonction de la nature du projet, mais il est essentiel d’identifier la principale et de s’assurer qu’elle répond à une demande. La proposition de valeur doit tenir en quelques lignes et répondre à 3 questions centrales :
- Quel problème je résoud ?
- Pourquoi ma solution est-elle unique ?
- Quel résultat concret / mesurable peut-on attendre de ma solution ?
Les réponses à ces questions permettent de clarifier le projet d’identifier mais aussi de pouvoir expliquer pourquoi ma solution est la plus adaptée au marché cible.
Ces quelques phrases (2 ou 3 max) sont essentielles, elles vous serviront de structure de base pour communiquer sur votre projet.
Les caractéristiques d’une proposition de valeur
- La proposition de valeur indique les problèmes que le projet résout : les clients potentiels ont des problèmes et des besoins. Pour les solutionner ils se déterminent (consciemment ou non) des objectifs. La découverte d’une solution potentielle génère en retour, systématiquement une liste inconsciente d’objections à leur emploi. Votre proposition de valeur doit exprimer en quoi votre offre désamorce ces objections.
- Elle prévoit le « go to market » : c’est-à-dire la manière d’aller toucher les clients potentiels et de leur présenter l’offre.
- Elle répond au pourquoi et pas au comment (Why, not How ! disent les startupper américains). Les futurs utilisateurs achèteront votre offre grâce au pourquoi (Quelles sont nos valeurs ? Nos moteurs ? Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ?) le comment (Comment ça marche ? Quelles fonctionnalités ?) les intéresse peu.
- Elle doit être claire et simple. C’est ce qui est le plus difficile à faire, synthétiser, écarter, supprimer élaguer épurer encore et encore jusqu’à obtenir l’essence essentielle du projet.
Une entreprise fonctionne grâce à un modèle économique (business model).
ou business model de l’entreprise est comparable au moteur du véhicule dont il est l’élément principal. De la même manière que le moteur produit de l’énergie, le business model crée la richesse permettant d’alimenter (financer) le fonctionnement de l’entreprise.
Avant de se poser la question de la rentabilité du projet, il est donc capital de définir et de mesurer la valeur ajoutée qu’il apporte ainsi que de se demander s’il dispose d’un potentiel commercial suffisant.
La valeur ajoutée a deux dimensions qualitative et financière :
- La dimension qualitative est la valeur ajoutée perçue par le client lorsqu’il achète le produit (ou service),
- La dimension financière est la capacité de l’entreprise à commercialiser le produit (ou service).
On retrouve bien ces deux éléments dans le moteur qui doit à la fois transformer le carburant en énergie (dimension qualitative) puis la transmettre aux roues de la voiture (dimension financière).
On comprend bien que l’ensemble doit être cohérent et efficace.
Les questions qu’un porteur de projet doit se poser pendant sa création d’entreprise :
- Quelle valeur ajoutée j’apporte aux clients potentiels ? Quelle est mon activité clé ?
- Comment je vends mes produits (ou services) clients (canal de distribution, …) ?
- Qui sont mes partenaires clés ?
- …
Le porteur de projet doit étudier la réglementation car elle oriente le fonctionnement de l’entreprise
Chaque environnement dispose de ses codes. Une bonne connaissance des codes économiques (droit du travail, fiscalité, réglementation juridique, droit des affaires, …) est nécessaire pour évoluer au mieux et atteindre son objectif sans trop consommer…
Tout comme un pilote ne s’aventure pas à conduire un véhicule sans connaître les normes et les codes (naturels ou humains) en vigueur sur son terrain de jeu (route, circuit automobile, jungle, désert, …), un porteur de projet doit étudier la réglementation afin de s’assurer que son projet la respectera.
Les questions qu’un porteur de projet doit se poser pendant sa création d’entreprise :
- Est-ce que ma profession est réglementée ?
- Qui peut me conseiller (expert-comptable, juriste, chambre consulaire, …) ?
Une entreprise se développe dans un système économique concurrentiel
La plupart des entreprises sont en situation de concurrence. Cette dernière peut être directe (voir frontale) ou indirecte. La diversité, la qualité et la rapidité des évolutions technologiques (Internet, les imprimantes 3D, les objets connectés, …) modifient sans cesse les contours du marché et les comportements de clients en profondeur. Ils font apparaître de nouveaux types de concurrents qu’il est important de détecter (les taxis voient les chauffeurs indépendants devenir des concurrents au travers des VTC). Avoir une longueur d’avance sur la concurrence est un atout qui est toujours momentané.
Dans notre métaphore, la concurrence se matérialise par les autres véhicules voire les autres moyens de transports (vélos, train, avion, rollers, camions, …) présents sur les différents terrains de jeux qui gênent l’avancée de notre véhicule.
Lorsqu’un porteur de projet travaille sur son projet de création d’entreprise, il est important qu’il fasse un état des lieux des différents acteurs du secteur. Connaitre leurs spécificités, leurs stratégies, leurs implantations ainsi que le marché cible permet d’anticiper les évolutions à venir et aide à bien définir le positionnement commercial de sa future entreprise.
Les questions qu’un porteur de projet doit se poser pendant l’élaboration du business modèle de sa création d’entreprise :
- Qui sont les concurrents directs et indirects ?
- Quels sont les évolutions à venir (impact des dernières innovations) ?
- Existe-t-il des produits de substitution ?
- …
Concevoir la structure du projet
Un projet a un pilote
Même si certains projets se dirigent parfois de manière collégiale, il y a dans la majeure partie des cas un seul décideur : le pilote ou porteur de projet. Un projet de création d’entreprise doit lui aussi avoir son pilote. Quel que soit le mode de management (collégial, participatif ou ouvert), les décisions doivent être assumées par un dirigeant qui fixe les objectifs ainsi que la stratégie pour les atteindre.
Pour autant, lorsqu’il y a plusieurs associés on définit généralement les responsabilités du domaine en fonction des compétences. Ainsi, c’est celui que dispose des compétences administratives qui tranchera sur les aspects administratifs et financiers, le technicien prendra en charge les décisions techniques, …
La mission du dirigeant comprend trois aspects :
- Objectifs : où va l’entreprise, (se rendre de Paris à Londres à 6 personnes en 8 heures) ?
- Stratégique : quelles ressources mettre en œuvre pour atteindre l’objectif (voiture + shuttle) ?
- Suivi opérationnel : comment faire face aux aléas (bouchons, pannes, …) ?
Les questions à se poser pendant la structuration de votre création d’entreprise :
- Qui pilotera l’entreprise ?
- Quel est mon profil ?
- Quel management vais-je appliquer ?
- …
Une entreprise est une organisation
Une entreprise est composée de nombreux organes qui fonctionnent et interagissent entre eux et dont le dysfonctionnement peut avoir des répercussions importantes sur l’ensemble. L’organisation peut être comparée à la qualité des différents éléments du véhicule et de leur assemblage.
Ces éléments ont chacun une fonction, plus ou moins stratégique (pneus, freins, vitres électriques, toit ouvrant, …). Si certains, visibles, contribuent surtout à la qualité commerciale d’un véhicule (GPS, qualité des sièges, …) d’autres en revanche sont indispensables à son bon fonctionnement (freins, roues, volant, …). L’efficacité de la voiture dépend à la fois de la qualité de ses éléments, de la cohérence de leurs assemblages et de son poids. De la même manière il faut penser l’organisation de l’entreprise de façon optimale afin de limiter les coûts au démarrage ?
Les questions à se poser pour la réflexion sur l’organisation de votre entreprise en création :
- De qui ai-je besoin pour réaliser mon projet (compétences, salariés, sous-traitants, associés, …) ?
- Quand ai-je besoin des compétences des uns et des autres ?
- Quelles missions vais-je confier à chacun ?
- …
Le financement alimente l’entreprise
Une entreprise est une entité économique qui fonctionne grâce aux flux financiers qu’elle génère. Elle est comparable à un véhicule hybride qui aurait besoin de carburant pour démarrer puis parviendrait à produire sa propre énergie en commercialisant la valeur ajoutée qu’elle crée. Si « des appoints de carburant » peuvent être nécessaires lors d’investissements, elle doit établir son autonomie financière le plus rapidement possible.
La capacité du réservoir (les capacités financières des actionnaires) et la quantité de carburant mise au départ (capital social) donnent plus ou moins de chances à l’entreprise de charger ses batteries une première fois. Plus le véhicule est cossu, plus il consomme et plus il nécessite un moteur (ou modèle économique) puissant. Plus il est sobre, plus il a de chances d’aller loin et plus il a de temps pour mettre en œuvre son modèle économique.
Les questions à se poser pour valider le financement de votre création d’entreprise :
- Quels seront mes besoins financiers pour démarrer (investissements, démarrage de l’activité)?
- Quels sont les flux financiers que va générer mon entreprise (dépenses, recettes) ?
- Quel management vais-je appliquer ?
- …
Le tableau de bord
Le tableau de bord est un élément de synthèse indispensable au pilotage de l’entreprise par le porteur de projet. De trop nombreux dirigeants se laissent prendre par le quotidien et tardent à le mettre en place. Chaque véhicule dispose d’un tableau de bord pour aider le pilote à le diriger.
De même, pour piloter son entreprise le porteur de projet devra suivre certains indicateurs :
- Un plan de trésorerie (niveau d’essence ou d’énergie),
- le chiffre d’affaires et carnet de commande (compteur vitesse),
- le taux de marge (niveau d’huile),
- le taux de satisfaction client, …
Diriger une entreprise sans tableau de bord revient à conduire les yeux fermés il est impossible d’anticiper les obstacles.
Enfin le prévisionnel financier permet de mesurer des indicateurs (BFR, CAF, …) déterminer des repères (coût de revient, …) ,des seuils (seuil de rentabilité, …), des alertes, des budgets qui aideront le futur dirigeant à garder le cap même si tout ne se passe pas comme prévu initialement.
Aucun prototype de véhicule n’est commercialisé sans avoir auparavant passé une batterie de crash-tests permettant de s’assurer que tout a été prévu ainsi que d’évaluer son comportement dans différentes situations même extrêmes.
Les questions à se poser pour préparer la gestion de votre entreprise :
- Ai-je imaginé tous les cas de figure ?
- Que se passe-t-il si tout ne se passe pas comme prévu ?
- Quel est mon profil ?
- …
Stratégie et pilotage du porteur de projet
Les bons projets diffèrent souvent. Ils peuvent être raisonnables, ambitieux, fous, innovants, … Ils ont cependant un point commun : d’être porté par une vision permettant de fixer des objectifs. Diriger une entreprise c’est définir les caps successifs et mettre en œuvre les ressources et la stratégie de l’entreprise pour atteindre les objectifs fixés.
Les questions à se poser avant de lancer votre projet de création d’entreprise :
- Ai-je défini dans le détail mon projet de création d’entreprise ?
- Sur quels fondamentaux repose mon projet ?
- Quelles sont les étapes incontournables pour réaliser mon projet ?
- …
La réussite d’un projet de création d’entreprise dépend de la qualité de l’idée mais aussi de celle de sa préparation et de sa mise en œuvre. Etudier les ressources d’un projet, prendre connaissance des contraintes qui l’entourent, élaborer le modèle économique, travailler sur la stratégie d’implantation, anticiper le retour des propositions commerciales, rechercher des financements, … demandent beaucoup de temps d’énergie et de travail qui permettent de structurer et d’affiner le projet.
Une fois l’entreprise créée, le porteur de projet doit assumer toutes les tâches qui lui sont dévolues, travailler l’ensemble des aspects du projet est une étape formatrice qui prépare le dirigeant à ses futures missions.