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Les formalités d’immatriculation d’une SASU ou d’une Micro-entreprise
La SASU et la micro-entreprise ont un point commun qui est la possibilité d’exercer seul votre activité. Cependant, elles sont assez différentes notamment en ce qui concerne leur constitution.

Nous détaillerons dans cet article les différentes formalités à accomplir pour immatriculer soit une SASU soit une micro-entreprise.
Comment immatriculer son entreprise ?
Que ce soit dans le cadre d’une micro-entreprise ou d’une SASU, certaines formalités sont communes. Tout d’abord, vous devez remplir soit
- un formulaire P0 que l’on appelle aussi « déclaration de début d’activité commerciale/artisanale/libérale » (numéro Cerfa 15253 pour les artisans et commerçants ou 13821 pour les professions libérales) si vous êtes dans le cadre d’une micro-entreprise ;
- Soit un formulaire M0 que l’on appelle aussi « Déclaration de création d’une société ou autre personne morale » (numéro Cerfa 13959) si vous êtes dans le cadre d’une SASU.
Le formulaire M0 nécessite d’inscrire des informations supplémentaires liées à la forme sociétaire : le nom de la société, son activité, son adresse, l’identité du président, l’origine du fonds de commerce, etc. Ces formulaires servent à demander l’existence de votre société. Ces informations inscrites seront transmises au centre de formalités des entreprises qui se chargera de le transmettre aux administrations compétentes. Avec ça, vous devrez rédiger certaines attestations et fournir des pièces justificatives :
- En tant que dirigeant de votre SASU, vous devez fournir une déclaration sur l’honneur de non-condamnation en faisant apparaître votre filiation ;
- Un justificatif d’identité certifié conforme en cours de validité ;
- Un justificatif de la jouissance des locaux ;
etc. Pour plus d’informations sur le formulaire à remplir, nous vous invitons à lire nos articles sur le sujet ou contacter un professionnel. Vous devrez enfin demander votre immatriculation soit au registre du commerce et des sociétés (RCS) soit au répertoire des métiers (RM) selon la nature de l’activité :
- Pour une activité commerciale : au RCS ;
- Pour une activité artisanale : au RM uniquement si vous êtes une SASU. Pour une micro-entreprise, vous devez demander au RCS et au RM ;
- Pour une activité mixte : vous devez demander au RCS et au RM.
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Immatriculer une micro-entreprise
Une micro-entreprise est l’entreprise d’un entrepreneur individuel qui a opté pour le régime du micro-entrepreneur. Ainsi, en principe il n’existe qu’un seul patrimoine et non pas deux patrimoines distincts. Ses biens personnels sont donc susceptibles d’être saisis par les créanciers professionnels à l’occasion d’une faillite ou d’un dépôt de bilan. Cette situation dangereuse peut être évitée grâce à un mécanisme créé par le législateur : la déclaration d’affectation du patrimoine. En optant pour l’EIRL : l’entreprise individuelle à responsabilité limitée, il remplie une déclaration d’affectation du patrimoine dans laquelle il inscrit les biens qu’il utilise dans le cadre de son activité professionnelle. Ces biens seront alors déclarés insaisissables par les créanciers professionnels à compter de la déclaration.
Immatriculer une SASU
Une SASU (SAS à associé unique) est une forme sociétaire. Cela signifie qu’elle est une entité distincte de l’entrepreneur et bénéficie d’une personnalité morale : son immatriculation nécessite donc de réaliser toutes les démarches communes aux sociétés. Il faudra donc :
- Rédiger des statuts constitutifs ;
- Déterminer sa dénomination social ;
- Déterminer son objet social et la durée de vie de la société
- Déterminer le capital social : le capital social est composé des apports en numéraires et des apports en nature réalisés par l’entrepreneur lors de la constitution de la société. Il faudra alors bloquer le capital social temporairement le temps de rédiger le projet de statuts et de trouver un établissement pour déposer les fonds (une banque, la caisse des dépôts, un notaire).
- Publier l’annonce légale : la constitution est soumise à une publicité légale de constitution dans un support habilité à recevoir des annonces légales. Généralement, il s’agit d’un journal d’annonces légales. Cette procédure a un coût et doit contenir des mentions obligatoires.
Enfin, toutes ces étapes ont un coût que vous pouvez réduire grâce à la création en ligne. Par exemple, constituer votre entreprise en ligne peut réduire vos coûts jusqu’à 40% et la publication de l’annonce légale en ligne jusqu’à 50%. L’avantage de la création en ligne est un suivi automatisé et n’implique aucun intermédiaire. Ainsi vous avez un réel gain de temps et d’argent.
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