Introduction

Nombreuses sont les raisons qui amènent les personnes à vouloir travailler en freelance. Tous les freelances apprécient particulièrement le fait de pouvoir être indépendant et de pouvoir gérer eux-mêmes leur activité. De nombreux domaines tels que l’informatique, la formation, le conseil ou encore la créativité permettent de travailler en freelance. 

Mais exercer son activité en freelance comporte aussi ses inconvénients qu’il convient de ne pas négliger lorsqu’on prend la décision de se lancer ! Explications ! 

travailler en freelance

Définition du freelance  

Le freelance, est le terme employé pour désigner la personne travaillant de manière indépendante. Il s’agit d’un travailleur indépendant qui s’occupe de gérer seul son activité. En outre, il n’y a aucun lien de subordination puisqu’il n’est ni employé, ni patron. 

Le freelance organise et fixe ses propres conditions de travail. 

Freelance peut avoir plusieurs significations et façons d’exercer son activité :

  • cela peut désigner une personne qui commence son activité de manière seule, mais qui souhaite à terme développer son activité pour embaucher des salariés et créer une entreprise
  • cela peut également désigner une personne qui souhaite rester seule pour exercer son activité, sans ambition d’embaucher des collaborateurs


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Quels avantages à travailler en freelance  ? 

Être freelance renvoie à l’idée d’être un travailleur indépendant. Vous organisez vos conditions de travail, votre charge de travail, votre emploi du temps, vous gérez seul votre portofolio client. 

Vous organisez votre activité, selon vos envies. 

Un autre avantage majeur d’être freelance est le fait que vous pouvez travailler d’où vous voulez. C’est en effet un des avantages qui est systématiquement mis en avant dans le cadre de ce statut. Toutefois, cette liberté est à relativiser en fonction de l’activité exercée, en fonction du matière nécessaire à son exercice, en fonction de la situation géographique de vos clients, et des besoins à les rencontrer de manière physique, les fuseaux horaires…

Le fait de pouvoir gérer son emploi du temps permet également, pour certains, de trouver un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Toutefois, il ne faut pas idéaliser l’exercice de cette activité : en effet, la plupart des free-lances sont bien au-delà des 35h/semaine, et la charge de travail souvent conséquente nuit souvent à cette ambition de meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.

Inconvénients de travailler en freelance  

Travailler en freelance, c’est être maître de son activité. Cependant, cela implique dans la grande majorité des cas une charge de travail conséquente comme énoncé précédemment.

De plus, le fait d’être freelance implique le fait d’être seul dans l’exercice de son activité. Cela implique de grandes contraintes, que tous les entrepreneurs désireux de se lancer n’anticipent pas toujours :

  • la solitude des freelances implique que les sources de stress ne peuvent être partagées. Il revient donc à l’entrepreneur de gérer lui-même son stress
  • être freelance implique de savoir prendre des décisions par soi-même et en assumer les conséquences. Le fait de ne plus avoir de hiérarchie ou de collaborateurs avec lesquels échanger ou sur lesquels s’appuyer ne doit pas être une difficulté à sous-estimer.
  • travailler seul requiert une extrême organisation : en effet, il faut savoir gérer son planning et organiser son temps de production , son temps de prospection, son temps dédié au travail administratif, le temps consacré au service client… Trouver la bonne répartition entre ces différents taches n’est pas chose aisée au début.
  • Trouver des clients : il ne suffit pas de créer son entreprise et de se créer un profil Facebook pour trouver des clients. Le nombre de free-lances augmente considérablement ces dernières années, et il faut arriver à se faire connaitre, convaincre les premiers clients de vous faire confiance…
  • Le fait d’être seul dans son entreprise requiert de disposer de toutes les compétences liées à la gestion de cette dernière : de la même manière qu’il faut avoir la bonne répartition de temps entre les différentes tâches à accomplir, un freelance doit savoir gérer la partie production, la partie commerciale, mais également maitriser les aspect administratifs et juridiques d’une entreprise…
  • l’anticipation des aléas de l’activité : en tant que freelance, il vous faut également anticiper les aléas de l’activité. Vous pouvez avoir des mois avec un grand nombre de commandes, et des mois un peu plus creux. Il faut veiller à lisser les revenus sur les mois de l’année pour ne pas se retrouver à court de trésorerie, ou dans l’impossibilité de se payer lorsque les mois sont faibles en termes d’activité.

Le cumul salarié-freelance

Il est tout à fait possible légalement de cumuler les deux statuts de salarié et free-lance. Mais si la loi ne l’interdit pas, il existe un certain nombre d’autres freins pouvant venir interdire ce cumul.

Les salariés peuvent se voir interdire l’exercice d’une autre activité pendant la durée d leur contrat de travail auprès de leur employeur. C’est notamment le cas de la clause de non-concurrence insérée dans le contrat de travail. 

Le salarié doit, également, respecter son devoir de loyauté envers son employeur. Cela signifie qu’il est recommandé de prévenir votre employeur de l’exercice de votre activité entrepreneuriale. 

Dans l’hypothèse où votre contrat de travail le permet, commencer par un cumul d’activité permet de commencer plus sereinement son activité.

Travailler en freelance : quel statut juridique choisir ? 

Il est impératif de choisir un statut juridique pour travailler en freelance. Deux options s’offrent à vous : 

  • L’entreprise individuelle 
  • La société 

Le choix de l’entreprise individuelle 

Choisir l’entreprise individuelle, vous permet d’exercer votre activité de freelance en votre nom. Vous et votre entreprise n’êtes qu’une seule et même personne. 

L’entreprise individuelle se décompose en deux catégories : 

  1. Avoir le statut d’entrepreneur individuel 

Pour devenir freelance

sous le statut d’entreprise individuelle, il n’est pas nécessaire de rédiger des statuts. En effet, il vous suffit de vous inscrire sur le guichet unique des formalités des entreprises. Ce guichet va transmettre votre déclaration auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), le greffe du tribunal de commerce pour que vous soyez immatriculé au RCS, les organismes sociaux et le service fiscal. 

En optant pour le statut de l’entrepreneur individuel (EI) ,et depuis la suppression du statut de l’EIRL,  il n’y a plus de confusion des patrimoines. En outre, votre patrimoine personnel est distingué de votre patrimoine professionnel. 

Toutefois, il est obligatoire de tenir une comptabilité complète, simplifiée avec un compte de résultat, un bilan, d’avoir un livre journal, un grand livre et de tenir un inventaire annuel. 

S’agissant du régime fiscal, l’entrepreneur individuel est soumis à l’impôt sur le revenu. Il peut également opter pour l’impôt sur les sociétés. En tant qu’entrepreneur individuel, vous relevez du régime social des travailleurs non salariés. 

  1. Avoir le statut de micro-entrepreneur 

Travailler en freelance sous le statut de micro-entrepreneur, vous permet de bénéficier d’un régime micro-social, micro fiscal. Il faut simplement opter pour l’application de ce régime lors de la création de votre entreprise individuelle. 

Le régime micro-social et micro-fiscal permet de faciliter la gestion de votre entreprise, par le prélèvement forfaitaire des cotisations sociales appliquées à votre chiffre d’affaire, mais également pour l’impôt sur le revenu dans le cas où vous avez opté pour le prélèvement libératoire.

Cependant, le régime du micro-entrepreneur a des limites. En effet, il est applicable tant que le chiffre d’affaires de votre activité n’est pas supérieur à 77.000 € HT pour les activités de prestations de services et activités libérales et à 188.700 € HT pour les activités de ventes de marchandises et prestations d’hébergement. Les seuils sont renouvelées par période de trois ans. 

Le choix de la société unipersonnelle 

La société bénéficie d’une véritable personne morale. Ce qui peut présenter quelques avantages, notamment quand il s’agit d’obtenir des financements. 

  1. La société par actions simplifiées unipersonnelle (SASU) 

Il s’agit d’une forme de société à associé unique, elle représente la version unipersonnelle de la SAS.

Pour la constituer, il faut détenir un capital social de 1€ minimum, le déposer à la banque, rédiger les statuts de votre SASU. Il vous faudra également publier une annonce légale et constituer un dossier de création à envoyer à l’institution compétente.

Si vous êtes à la fois associé unique et dirigeant de votre SASU, vous relevez du régime social des assimilés-salariés. Par conséquent, votre protection sociale est équivalente à celle d’un salarié, mais vous ne cotisez pas à l’assurance-chômage. 

Initialement, les SASU sont soumises à l’impôt sur les sociétés. Cependant, il est possible, les premières années du lancement de votre activité, d’être soumis à l’impôt sur le revenu. 

  1. L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

Comme la SASU, l’EURL est une société à associé unique, version unipersonnelle de la SARL. Pour créer une EURL, vous devez respecter deux conditions : 

  • détenir un capital social de 1€ minimum 
  • être le seul associé 

Après avoir rempli ces conditions, il faut suivre les étapes de création de toute société, à savoir à l’instar de la SASU : rédiger des statuts juridiques organisant le fonctionnement de la société, publier une annonce légale, constituer un dossier de constitution, vous acquitter des frais de greffe…

Travailler en freelance sous le statut juridique de l’EURL fait que vous êtes assujetti au régime des travailleurs non salariés. 

Initialement, l’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu. Cependant, il est possible d’opter pour l’impôt sur les sociétés. 

Travailler en freelance : la rémunération  

En tant que free-lance, il existe plusieurs moyens de calculer votre rémunération : vous pouvez opter pour une rémunération au temps passé, c’est là qu’intervient le TJM, mais vous pouvez également opter pour une rémunération au forfait pour l’intégralité de la prestation accomplie indépendamment des heures passées…

A noter : Le taux journalier moyen (TJM) est le montant de la rémunération qu’une personne travaillant en freelance facture à son client par journée de travail.  Le taux journalier moyen est un indice permettant de calculer le revenu net du freelance indépendant.

Le taux journalier moyen va dépendre de votre expérience et de vos compétences personnelles, du nombre de clients que vous avez et de l’étendue de votre activité.

Quels sont les paramètres à prendre en compte pour calculer son taux journalier moyen ? 

Pour travailler en freelance, il est nécessaire de prendre certaines dépenses en considération : 

  • les charges et frais professionnels 
  • les frais de mission freelance 
  • les frais de la mutuelle santé complémentaire 
  • les charges fiscales et sociales 
  • le temps passé à la prospection
  • le temps passé à la réalisation de la prestation

Exemples de salaires net médian en fonction du domaine d’activité du freelance : 

  • Le salaire d’un graphiste freelance dépendra de la mission qui lui est confiée. Par exemple, pour la confection d’un logo, son salaire est généralement compris entre 800 à 3 500 €. 
  • Le salaire d’un chauffeur VTC faire entre 1 390 € et 1920 €. 
  • Le salaire d’un influenceur sur le réseau social Instagram avec plus de 500 000 abonnées peut-être de 20 000 € par post. 

Dans la mesure ou les prix fixés par les freelance sont libres, donner un moyenne n’est pas forcément pertinent. En effet, les prix vont dépendre d’un grand nombre de facteurs, comme l’expérience, la qualité des matériaux éventuellement, la localisation géographique, le secteur d’activité… mais surtout, le prix que le client est prêt à payer pour votre service. Afficher des tarifs à 2000€/h est tout à fait possible, mais peu réaliste.

FAQ : travailler en free-lance 

Travailler en freelance : quel domaine d’activité choisir ? 

  • Les activités liées à internet : développeur web, rédacteur web, expert en informatique, experts-comptables… 
  • Les activités liées au digital : traducteur, commercial… 
  • Les activités liées à la formation : enseignants, formateur en ligne… 

Travailler en freelance : comment promouvoir son activité ? 

  • créer une communauté sur les réseaux sociaux en rapport avec votre activité 
  • créer un site web 
  • créer du contenu pertinent pour améliorer votre référencement naturel sur les moteurs de recherches 
  • participer à des évènements afin de développer votre réseau 

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Sommaire
  • Définition du freelance  
  • Quels avantages à travailler en freelance  ? 
  • Inconvénients de travailler en freelance  
  • Le cumul salarié-freelance
  • Travailler en freelance : quel statut juridique choisir ? 
  • Travailler en freelance : la rémunération  
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