Introduction

Le statut de micro-entrepreneur (ex-auto-entrepreneur) séduit un nombre croissant de Français. En 2024, les créations d’entreprise sous ce régime ont encore progressé de 7 %, confirmant l’attrait de cette formule pour tester une idée, compléter ses revenus ou se lancer dans l’entrepreneuriat avec un risque limité. Mais pourquoi ce régime est-il si populaire ? Quels sont ses véritables atouts en 2025, et ses éventuelles limites ? 

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Comment devenir micro entrepreneur ?

Pour devenir micro-entrepreneur, il faut :

  • Être majeur (ou mineur émancipé) ;
  • Résider en France ;
  • Ne pas être déjà travailleur non salarié ;
  • Pour les étrangers hors UE, disposer d’un titre de séjour autorisant la création d’entreprise.

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Quels sont les principaux avantages du statut micro-entrepreneur ?

Il existe plusieurs avantages : sa simplicité, son régime fiscal mais également son régime social. 

1. Simplicité de création et de gestion

La création d’une micro-entreprise est rapide, gratuite (hors agents commerciaux), et se fait entièrement en ligne. Aucune rédaction de statuts, aucun capital social, aucun passage devant notaire n’est requis. Les démarches administratives sont réduites à une simple déclaration via le guichet unique, accompagnée des justificatifs nécessaires.

2. Régime social et fiscal ultra-simplifié

Le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime social simplifié : ses cotisations sociales sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires, sans minimum en l’absence de recettes. Les taux en 2025 sont de :

  • 12,3 % pour la vente de marchandises,
  • 21,2 % pour les prestations de services BIC,
  • 21,1 % pour les activités libérales BNC.

En cas d’absence de chiffre d’affaires, aucune cotisation n’est due. La déclaration et le paiement se font en ligne, mensuellement ou trimestriellement selon l’option choisie.

Côté fiscalité, le micro-entrepreneur relève du régime micro-fiscal : il est imposé à l’impôt sur le revenu, après un abattement forfaitaire dépendant de l’activité (71 % pour la vente, 50 % pour les services, 34 % pour les activités libérales). Il est également possible d’opter pour le versement libératoire, qui permet de payer l’impôt en même temps que les charges sociales, sous forme d’un pourcentage fixe du chiffre d’affaires.

3. Franchise en base de TVA

Le micro-entrepreneur est exonéré de TVA tant que son chiffre d’affaires reste sous les seuils légaux. Cela signifie qu’il ne facture pas de TVA à ses clients et n’a pas à effectuer de déclaration de TVA, ce qui simplifie la gestion et peut rendre ses tarifs plus attractifs pour les particuliers.

4. Cotisations pour la retraite et la protection sociale

Contrairement à une idée reçue, le micro-entrepreneur cotise bien pour la retraite, l’assurance maladie, la maternité et la formation professionnelle. Le montant cotisé dépend du chiffre d’affaires réalisé. Pour valider un trimestre de retraite, il faut atteindre un certain seuil de chiffre d’affaires, variable selon l’activité.

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Quelles sont les aides financières et exonérations spécifiques ?

Le micro-entrepreneur peut bénéficier de plusieurs dispositifs d’aide :

  • L’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) : exonération partielle de cotisations sociales pendant la première année, sous conditions de ressources et de non-bénéfice de l’aide les trois années précédentes ;
  • Exonérations fiscales : installation en zone franche urbaine (ZFU-TE) ou en bassin d’emploi à redynamiser (BER) permet, sous conditions, de bénéficier d’exonérations d’impôt sur les bénéfices pendant plusieurs années ;
  • Cumul avec l’ARE (allocation chômage) : possible, ce qui sécurise la transition vers l’indépendance ;
  • Exonération de CFE (cotisation foncière des entreprises) la première année, puis si le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 5 000 €.

Quelles sont ses obligations comptables ?

Les obligations comptables sont réduites au strict minimum : tenue d’un livre des recettes, et d’un registre des achats pour certaines activités. Il n’est pas nécessaire d’établir un bilan ou un compte de résultat, ni de recourir à un expert-comptable.

En revanche, quelles sont les limites et inconvénients du régime micro-entrepreneur ?

Malgré ses nombreux avantages, le régime présente aussi des limites :

  • Plafonds de chiffre d’affaires : 188 700 € pour la vente et 77 700 € pour les prestations de services ;
  • Pas de déduction des charges réelles : seules les charges sociales et fiscales sont calculées sur le chiffre d’affaires, sans possibilité de déduire les frais professionnels (achats, loyer, etc.) ;
  • Régime inadapté en cas de forte croissance ou de charges importantes : il peut devenir moins avantageux si l’activité nécessite des investissements ou des achats conséquents.

Peut-on cumuler le statut de micro-entrepreneur et celui de salarié ? 

L’un des grands atouts du régime est sa souplesse : il peut être cumulé avec un emploi salarié, une retraite, des études ou même un mandat de dirigeant non salarié. Cependant, certaines restrictions existent pour les fonctionnaires ou les salariés soumis à une clause d’exclusivité. Il est donc recommandé de vérifier son contrat de travail et de respecter son devoir de loyauté envers son employeur.

Combien coûte la création d’une micro-entreprise ?

La création est gratuite pour la plupart des activités, sauf pour les agents commerciaux (24,71 € en 2025). Il est possible de se faire accompagner par des plateformes juridiques pour un service clé-en-main, moyennant des frais supplémentaires.

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Sommaire
  • Comment devenir micro entrepreneur ?
  • Quels sont les principaux avantages du statut micro-entrepreneur ?
  • Quelles sont les aides financières et exonérations spécifiques ?
  • Quelles sont ses obligations comptables ?
  • Peut-on cumuler le statut de micro-entrepreneur et celui de salarié ? 
  • Combien coûte la création d’une micro-entreprise ?
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