Le formulaire M0 de SASU est le formulaire légal obligatoire qui va constituer le dossier de constitution de la société. La SASU est une SAS unipersonnelle. C’est-à-dire une société par actions qui se compose d’un associé unique. Son immatriculation entraîne obligatoirement le dépôt d’un dossier de création auprès du greffe du tribunal de commerce du […]
SASU : Définition, Avantages & Inconvénients, Création
Vous souhaitez créer votre entreprise seul(e) et bénéficier d’un cadre juridique protecteur, souple et évolutif ?

La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est une solution particulièrement prisée par les entrepreneurs individuels en France. Elle offre une personnalité morale distincte, une responsabilité limitée aux apports, et surtout une grande liberté de fonctionnement.
À la croisée des chemins entre statut indépendant et société structurée, la SASU s’adapte à de nombreux profils : consultant freelance, start-up en lancement, commerçant ou chômeur créateur d’entreprise. Cependant, malgré ses atouts indéniables, elle impose aussi un certain formalisme et des charges qu’il convient d’anticiper.
Ce guide complet vous livre toutes les clés pour comprendre, créer et gérer efficacement votre SASU en 2025. De la définition aux étapes de création, du régime fiscal aux coûts, en passant par des cas concrets et comparatifs, découvrez pourquoi et comment faire de la SASU votre alliée entrepreneuriale.
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sur la SASU

Qu’est-ce qu’une SASU ? Définition et caractéristiques
La SASU est une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle, c’est-à-dire une société qui ne comporte qu’un associé unique, qui peut être une personne physique ou morale. En droit, elle partage les mêmes règles fondamentales qu’une SAS classique, à la différence qu’elle ne compte qu’un seul actionnaire.
Responsabilité limitée
L’un des principaux attraits de la SASU réside dans la limitation de la responsabilité de l’associé à ses apports en capital. En cas de dettes ou de litiges, le patrimoine personnel est protégé (hors fraude ou faute de gestion grave).
Capital social
Le capital social est librement fixé par l’associé, sans minimum légal. Il peut être constitué en numéraire (argent), en nature (biens, équipements…) voire en industrie (savoir-faire), bien que ce dernier ne soit pas pris en compte dans le capital. Il est possible de créer une SASU avec 1 € symbolique, à condition de libérer au moins 50 % des apports numéraires à la création, le reste pouvant l’être dans les 5 ans.
Statuts et organisation
La SASU offre une liberté statutaire exceptionnelle. L’associé définit lui-même les règles de gouvernance, les pouvoirs du président, la durée de vie de la société (jusqu’à 99 ans), les prises de décisions, etc. Cette souplesse requiert toutefois une vigilance dans la rédaction des statuts, qui doivent être complets, précis et adaptés au projet. En cas de doute, un accompagnement juridique est vivement conseillé.
Présidence
Chaque SASU doit obligatoirement être dirigée par un Président, qui peut être l’associé unique ou un tiers. Le président engage la société vis-à-vis des tiers et assume la responsabilité légale et pénale en cas de faute. Il est possible de nommer d’autres dirigeants (ex. directeur général), mais cela reste rare.
Activités autorisées
La SASU peut exercer la plupart des activités commerciales, artisanales ou libérales, à l’exception de certaines professions réglementées (avocat, médecin, notaire, etc.). Ce large spectre fait de la SASU un véhicule juridique adaptable à presque tous les projets professionnels.
Évolutivité
Enfin, la SASU peut évoluer naturellement vers la SAS si l’associé unique décide d’ouvrir son capital à de nouveaux investisseurs. Il suffit d’émettre ou de céder des actions, sans formalité de transformation juridique.
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Pourquoi choisir la SASU ? Avantages et inconvénients
La SASU connaît un succès croissant auprès des entrepreneurs individuels en raison de sa souplesse, de sa crédibilité juridique et de sa capacité à concilier indépendance et structuration. Pourtant, ce statut n’est pas exempt de contraintes. Voici une analyse complète de ses avantages et inconvénients pour vous aider à faire le bon choix.
Quels sont les avantages de la SASU ?
Responsabilité limitée
L’un des premiers atouts de la SASU est la protection du patrimoine personnel. L’associé unique n’est responsable des dettes qu’à hauteur de ses apports. Ce cloisonnement rassure, notamment en cas de difficultés financières, contrairement à une entreprise individuelle où malgré la loi mise en œuvre en 2022, une certain confusion sur les biens personnels peuvent aboutir à les exposer aux éventuels créancier.
Liberté statutaire
La SASU est un statut extrêmement flexible sur le plan juridique. L’associé définit librement les règles de fonctionnement dans les statuts : pouvoirs du président, modalités de décision, répartition du capital, etc. Cette autonomie permet d’adapter la structure à chaque projet entrepreneurial.
Image professionnelle renforcée
Créer une société, même unipersonnelle, donne une image plus sérieuse et crédible auprès des clients, fournisseurs, banques et investisseurs. Avoir un Kbis, un capital social, une structure juridique donne une stature plus “entreprise” que le statut auto-entrepreneur.
Facilité d’évolution
La SASU est conçue pour évoluer en SAS pluripersonnelle en toute simplicité : il suffit de céder ou d’émettre des actions pour accueillir de nouveaux associés, sans transformation juridique. Cela facilite aussi la revente ou la transmission d’entreprise.
Optimisation fiscale et récupération de TVA
Contrairement au régime micro, la SASU permet de déduire les frais professionnels réels (achats, amortissements, frais généraux…) et de récupérer la TVA sur les dépenses. Cela peut considérablement améliorer la rentabilité et la trésorerie.
Protection sociale du régime général
Le président rémunéré dépend de l’Urssaf et bénéficie du régime général de la Sécurité sociale (assimilé salarié), avec une couverture étendue : retraite, maladie, prévoyance… supérieure à celle des indépendants.
Pas de charges sans rémunération
En l’absence de rémunération, aucune cotisation sociale n’est due. Cela permet à l’entrepreneur de moduler ses charges en phase de démarrage, tout en conservant un statut de société.
Les inconvénients de la SASU
Formalités plus lourdes
Créer une SASU implique plusieurs étapes obligatoires : rédaction des statuts, dépôt de capital, annonce légale, immatriculation… Des démarches administratives plus complexes et coûteuses que pour une micro-entreprise.
Complexité des statuts
La liberté statutaire est un faux-ami si mal maîtrisée. Une mauvaise clause peut engendrer des conflits ou des coûts. Le recours à un juriste est souvent nécessaire, ce qui augmente les frais initiaux.
Charges sociales élevées si rémunération
Le président assimilé salarié supporte des cotisations sociales importantes (70 à 80% du net). Se verser un salaire en SASU coûte donc plus cher qu’en EURL (régime TNS à 45 %).
Imposition par défaut à l’IS
La SASU est soumise à l’Impôt sur les Sociétés par défaut. Même si une option temporaire à l’IR existe (5 ans), elle reste limitée. Impossible d’opter pour le régime micro-fiscal.
Frais récurrents et structure rigide
La SASU doit tenir une comptabilité complète, déposer ses comptes, s’acquitter de la CFE, etc. Même sans activité, elle génère des frais annuels incompressibles (expert-comptable, dépôt des comptes, banque, etc.).
Risques de sanctions en cas d’abus de dividendes
Le versement exclusif de dividendes sans rémunération peut être mal vu par Pôle Emploi, surtout si l’associé perçoit l’ARE. Cela peut être requalifié comme un abus.
Quelles sont les étapes de création d’une SASU ?
Créer une SASU demande de respecter plusieurs étapes légales, administratives et fiscales. Depuis 2023, ces démarches se font en grande partie en ligne via le guichet unique de l’INPI. Voici le processus complet, étape par étape.
1. Choisir la dénomination sociale
Il s’agit du nom officiel de votre entreprise. Il doit être unique, distinctif et non déjà utilisé ou protégé. Pensez à vérifier sa disponibilité sur les bases de données de l’INPI (pour les marques) et sur le site Infogreffe (pour les sociétés).
Astuce : vous pouvez aussi déposer votre nom commercial à l’INPI pour une protection renforcée.
2. Domicilier le siège social
Votre SASU doit avoir une adresse légale. Trois options principales :
- À votre domicile personnel (sous conditions) ;
- Dans un local commercial (loué ou acheté) ;
- Via une société de domiciliation ou une pépinière d’entreprises
Cette adresse figurera sur tous vos documents officiels et déterminera votre greffe compétent.
3. Rédiger les statuts
Les statuts de la SASU fixent son fonctionnement : objet social, capital, durée, président, règles de gestion… Ils peuvent être rédigés par acte sous seing privé ou par un professionnel (avocat, expert-comptable).
Un modèle peut suffire pour un projet simple, mais une personnalisation est fortement recommandée.
Attention : une erreur dans les statuts peut entraîner des frais de rectification ou des blocages.
4. Nommer le président
Le président représente légalement la SASU. Il peut s’agir de l’associé unique ou d’un tiers (rare). Sa nomination peut se faire directement dans les statuts ou par un acte séparé, ce qui simplifie les modifications futures.
5. Déposer le capital social
Avant l’immatriculation, il faut ouvrir un compte bancaire professionnel bloqué pour y déposer au moins 50 % du capital en numéraire.
La banque ou le notaire délivrera une attestation de dépôt des fonds, indispensable à l’enregistrement de la société.
Il est également possible d’opter pour un capital variable, solution plus souple et stratégique que de fixer un capital fixe avec libération partielle.
En effet, avec un capital fixe, même si vous ne libérez que 50 % à la création, vous restez juridiquement engagé à verser l’intégralité du capital promis dans un délai de 5 ans, même si le projet s’arrète prématurément. Cette contrainte peut vite devenir problématique.
Le capital variable, permet d’ajuster librement le capital en fonction de l’évolution réelle de l’activité, sans obligation de libérer un solde prédéfini. Il offre une flexibilité appréciable, tout en conservant un cadre juridique sécurisé. Cette option est à prévoir dans les statuts dès leur rédaction.
Enfin, si vous effectuez des apports en nature (équipements, biens immatériels…), ceux-ci peuvent nécessiter l’intervention d’un commissaire aux apports, sauf si vous respectez les conditions d’exonération prévues par la loi (apports < 30 000 € et < 50 % du capital).
6. Signer les statuts
Une fois le capital déposé, les statuts sont signés et datés, en mentionnant la libération du capital. Cette signature marque la naissance “officieuse” de la société.
7. Publier l’avis de constitution
La création d’une SASU doit faire l’objet d’une annonce légale publiée dans un journal habilité du département du siège.
Le coût est forfaitaire : environ 141 € HT (ou 169 € TTC) en 2025. Une attestation de parution vous sera remise.
8. Immatriculer la société
Dernière étape : le dépôt du dossier au guichet unique (formalites.entreprises.gouv.fr). Vous devez joindre :
- Les statuts signés
- L’attestation de dépôt de fonds
- L’attestation d’annonce légale
- Pièce d’identité et déclaration de non-condamnation du président
- Justificatif de siège
- Déclaration des bénéficiaires effectifs
Les frais d’immatriculation en 2025 sont de 35,59 € TTC (+ 20,34 € pour le registre des bénéficiaires effectifs).
Délais
Une fois le dossier complet envoyé, vous recevez généralement votre extrait Kbis en 5 à 7 jours ouvrés, officialisant la création de la SASU.
Quels choix fiscaux et sociaux pour votre SASU ?
Comprendre le fonctionnement fiscal et social de la SASU est essentiel pour optimiser sa gestion. Ces deux volets influencent directement votre revenu, vos charges, et votre protection en tant que dirigeant.
Imposition des bénéfices : IS par défaut, IR sur option
Par défaut, une SASU est soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS). En 2025 :
- Taux réduit de 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfices (si conditions remplies)
- Taux standard de 25 % au-delà
Cette fiscalité permet de laisser les bénéfices dans la société, sans les intégrer immédiatement à l’imposition personnelle.
Il existe une option temporaire pour l’Impôt sur le Revenu (IR) : valable 5 ans maximum, elle est intéressante si vous anticipez des pertes ou des bénéfices modérés. Elle est soumise à conditions : société récente, taille réduite, etc.
Attention : après 5 exercices, retour obligatoire à l’IS.
Rémunération du président
Le président peut :
- Se verser un salaire qui est assujeti aux cotisations sociales, mais déductible du résultat imposable
- Ne pas se rémunérer il n’y a alors aucun coût social, mais il bénéficiera d’aucune protection sociale en dehors de la PUMa.
Il est aussi possible de percevoir des dividendes, uniquement sur les bénéfices nets après IS. Ces derniers sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % Attention : Pôle Emploi peut requalifier une distribution de dividendes sans salaire comme une tentative de contournement si vous touchez l’ARE.
Notre conseil : si c’est possible versez-vous un salaire minimum qui valide votre protection sociale et vos trimestres de retraite.
Le régime social d’assimilé salarié
Le président de SASU est affilié au régime général s’il se rémunère. Il est dit “assimilé salarié”, ce qui implique :
- Pas de cotisation chômage
- Taux de cotisations global de 70 à 80 % du salaire net en charges sociales
- Protection sociale complète (maladie, retraite, prévoyance…)
Aucun minimum de cotisations : si vous ne vous payez pas, vous n’avez aucune charge sociale… mais aussi aucun droit ouvert (pas de trimestres de retraite validés, pas d’indemnités journalières).
Comparaison avec l’EURL
Dans une EURL, le gérant est TNS (travailleur non salarié), ce qui entraîne :
- Cotisations plus faibles (env. 45 %),
- Protection sociale moins généreuse (retraite, IJ, maladie)
La SASU coûte plus cher, mais couvre mieux. Ce point est crucial pour les entrepreneurs sensibles à leur sécurité sociale (âge, santé, famille…).
5. Coût de création et fonctionnement d’une SASU
Créer une SASU implique des frais initiaux mais aussi des charges récurrentes. Bien anticiper ces coûts vous permettra de construire un prévisionnel réaliste et d’éviter les mauvaises surprises.
Coût de création : entre 200 € et 1 000 €
Voici les principaux frais obligatoires à prévoir lors de la création d’une SASU en 2025 :
- Annonce légale : publication obligatoire dans un journal habilité, coût forfaitaire de 141 € HT (≈ 169 € TTC)
- Immatriculation au RCS : 35,59 € TTC
- Déclaration des bénéficiaires effectifs (RBE) : 20,34 € TTC
- Dépôt de capital : variable selon la banque (entre 0 et 100 €), voire gratuit chez certaines néobanques
Soit un total minimal ≈ 225 € TTC si vous réalisez toutes les démarches vous-même.
Bon plan : certaines plateformes juridiques pour créer sa société en ligne proposent des forfaits complets entre 300 et 500 €, incluant l’ensemble des formalités. Voir nos comparateurs pour choisir la meilleure, et créer sa SASU en ligne.
Frais optionnels
- Rédaction des statuts par un professionnel : entre 1 500 € et 3 500 €
- Assistance juridique ou comptable : utile si vous avez un projet complexe ou des apports en nature
Coûts de fonctionnement récurrents
Même sans activité, une SASU doit faire face à certaines charges fixes annuelles :
- Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : exonérée la première année, puis ≈ 200 à 500 € selon la commune
- Expert-comptable : pour la tenue des comptes et les déclarations, comptez 1 000 à 2 000 € par an (ou plus selon l’activité)
- Dépôt des comptes annuels : ≈ 45 €
- Frais bancaires : environ 100 à 200 € par an pour un compte professionnel
- Assurances professionnelles : selon l’activité (ex. RC Pro obligatoire dans certains secteurs)
Coût de la rémunération du président
Si vous vous rémunérez, prévoyez des charges sociales à hauteur de 70 à 80 % du salaire net. À l’inverse, sans rémunération, il n’y a pas de cotisations, mais aussi pas de protection sociale (pas de retraite, ni IJ maladie).
6. Où trouver un modèle de statuts SASU ?
La rédaction des statuts est une étape fondatrice lors de la création de votre SASU. Ce document définit les règles de fonctionnement de votre société : capital, objet social, durée, pouvoirs du président, etc. Bien qu’il soit possible de rédiger ses statuts soi-même, il est fortement recommandé de partir d’un modèle fiable et à jour.
Le Blog du Dirigeant propose un modèle de statuts SASU gratuit et conforme aux réglementations 2025, disponible en téléchargement. Ce modèle peut convenir à de nombreux créateurs d’entreprise dont l’activité est classique et la structure simple (président associé unique, capital fixe…).
Veillez à adapter les clauses : objet social, option fiscale (IS ou IR), nomination du président par acte séparé, etc.
Enfin, un projet de statuts types officiels est en cours d’élaboration par le gouvernement. Ils seront bientôt accessibles via le guichet unique de l’INPI, pour faciliter la création des sociétés unipersonnelles.
7. SASU vs EURL vs auto-entreprise : comparatif
Choisir le bon statut juridique est une décision stratégique.
Voici un tableau comparatif entre SASU, EURL et auto-entreprise, les trois principales options pour entreprendre seul en France.
Critère | SASU | EURL | Auto-entreprise |
Personnalité juridique | Société (morale) | Société (morale) | Entreprise individuelle |
Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports | Limitée aux biens pro (depuis 2022) |
Capital social | Libre (min. 1 €, Fixe ou variable) | Libre (min. 1 €, Fixe ou variable) | Aucun capital requis |
Formalités de création | Complexes (statuts, dépôt, annonces…) | Similaires à SASU | Ultra-simplifiées (déclaration URSSAF) |
Régime fiscal | IS par défaut, IR sur option (5 ans) | IR par défaut, IS sur option | IR – régime micro-fiscal |
TVA | Récupérable (hors franchise) | Idem SASU | Non applicable si franchise |
Régime social | Assimilé salarié (si rémunération) | TNS (charges plus faibles) | TNS micro-social simplifié |
Cotisations minimales | Aucune sans salaire | Obligatoires (sauf ACRE) | Aucune si CA = 0 |
Gestion comptable | Comptabilité complète obligatoire | Idem SASU | Comptabilité ultra-simplifiée |
Évolution | Facile vers SAS pluripersonnelle | Vers SARL avec 2 associés | Nécessite un changement de statut |
Plafond de CA | Aucun | Aucun | Oui (~77 700 € ou ~188 700 € en 2025) |
Quelle forme choisir selon votre projet ?
- SASU : idéale pour les projets ambitieux, les startups, les consultants recherchant une bonne protection sociale ou les chômeurs souhaitant percevoir l’ARE sans rémunération immédiate.
- EURL : intéressante pour les artisans, commerçants ou freelances voulant se rémunérer tout en minimisant les charges sociales. Compatible avec le régime micro-entreprise sous conditions.
- Auto-entreprise : parfaite pour tester une activité à petit budget, avec peu de frais, peu de formalités et une comptabilité simplifiée.
Profils types d’entrepreneurs pour qui la SASU est idéale
La SASU s’adresse à une large variété d’entrepreneurs. Voici les profils types pour lesquels ce statut est particulièrement adapté en 2025.
1. Consultants et freelances à forte valeur ajoutée
Formateurs, développeurs, coachs, designers… Tous ceux qui vendent leur temps ou leur expertise et qui souhaitent :
- Déduire leurs frais (loyer, logiciels, déplacements…)
- Renforcer leur image pro auprès de grands clients
- Améliorer leur protection sociale (retraite, santé)
Dès que le chiffre d’affaires dépasse les plafonds de la micro-entreprise, la SASU devient une excellente alternative.
2. Porteurs de projet innovants ou startuppers
La SASU permet de démarrer seul tout en anticipant l’entrée de futurs associés ou investisseurs.
C’est le statut préféré des incubateurs et business angels, grâce à sa capacité à émettre des actions ou BSPCE facilement. Une transformation en SAS est immédiate dès l’arrivée de partenaires.
3. Entrepreneurs soucieux de protéger leur patrimoine
Pour des activités avec engagements financiers importants (emprunts, stock, local), la SASU cloisonne les risques. En cas de difficulté, l’associé unique ne perd que son apport, pas ses biens personnels.
4. Créateurs en période de chômage
Créer une SASU sans rémunération permet de conserver 100 % des allocations chômage (ARE). Ce levier est stratégique pour démarrer sereinement et se rémunérer plus tard via des dividendes (attention à la législation).
5. Entrepreneurs attachés à leur couverture sociale
À partir d’un certain âge ou en cas de besoins médicaux accrus, la SASU permet de cotiser au régime général (assimilé salarié), plus protecteur que celui des indépendants (TNS).
En résumé, la SASU convient aux créateurs structurés, ambitieux, ou prudents, qui cherchent à bâtir un projet solide dans un cadre sécurisé.
- Karen14 décembre 2022, 05:04Merci beaucoup, grace a vous j'ai pu choisir mon futur statut. beau travail merci
- Youssef EID14 décembre 2022, 09:14Bonjour, Merci pour votre commentaire encourageant! Cordialement, L'équipe créer son entreprise le Blog du Dirigeant !
- graliontorile3 mars 2022, 13:54I got what you mean ,saved to bookmarks, very nice web site.
- Adele Lebas3 mars 2022, 15:27Thank you for your kind comment. Sincerely, The LBdD start-up team
- ebenda23 janvier 2022, 13:41je suis actuellement IDE dans le privé Et je souhaite créer une SASU qu est ce qui est plus avantageux pour moi, un salaire ou des dividentes , sachant que je souhaite employer quelqu'un à mi temps pour mes jours de travails.mercii
- Laurent Dufour21 février 2022, 19:32Bonjour, Il est difficile de vous répondre car cela dépends de votre situation personnel et de critères qui vous sont propres ainsi que du potentiel de votre projet.L'idéal est de faire un petit prévisionnel.Nous lançons ces jours ci un parcours pour aider les entrepreneurs à faire leur projet, ce parcours propose deux outils d'aide à l'évaluation des charges (TNE ou Assimilé salarié) n'hésitez pas à utiliser cet outil et à nous contacter si vous avez besoin d'aide. voici en avant première l'url du parcours (c'est 100% gratuit, et nous n'utilisons pas vos données à des fins commerciales, elles restent confidentielles): https://app.leblogdudirigeant.com/dashboard/cms/Cordialement, l'équipe créer son entreprise LBdD
- Johana20 octobre 2020, 12:29Bonjour,Je suis actuellement sur le territoire portugais, où j'y travaille. Je souhaiterais ouvrir un cabinet de conseil en France, et travailler depuis le Portugal, car mon contrat de travail arrive bientôt à terme et je me retrouverais donc au chômage.Quel serait pour moi le meilleur statut ? EURL ou SASU ? En sachant que cela fait plus de 3 ans que je suis au Portugal et que je n'ai pas de droit de retraite ouvert en France.Je souhaite faire toutes les démarches d'ouverture depuis le Portugal, et je me rendrais en France 1x par mois dans le futur pour faire évoluer mon projet.Dans l'attente de vous lire,Cordialement, Johana
- Laurent Dufour4 novembre 2020, 17:10Bonjour,Il est difficile de vous renseigner sans en savoir plus. N'hésitez pas à lire notre article sur le choix du statu juridique : - Guide complet : https://www.leblogdudirigeant.com/statut-juridique-projet-dentreprise/ - choisir entre EIRL, EURL et SASU : https://www.leblogdudirigeant.com/choisir-entre-eirl-eurl-et-sasu/ - choix du statut en 5 points : https://www.leblogdudirigeant.com/consequences-de-forme-juridique-dirigeant/Pour ce qui est de créer votre société à distance, vous pouvez passer par les sites proposés dans nos tableaux comparateurs, notre article sur les plateformes juridiques vous aidera à choisir celui qui est le plus adapté à vos besoins (il est mis à jours régulièrement en fonction des retours clients et des évolutions des sites) : https://www.leblogdudirigeant.com/comment-creer-une-entreprise-en-ligne/En espérant avoir répondu à vos attentesL'équipe créer son entreprise Leblogdudirigeant
- Sarah Jarwe4 novembre 2020, 17:13Bonjour, Entre la EURL et la SASU, il est difficile de vous conseiller car cela dépend de votre projet et de vos propres critères (fiscalité, protection sociale, mode de rémunération, …). Nous vous invitons à lire notre article suivant pour plus d'informations sur ce choix : https://www.leblogdudirigeant.com/eurl-ou-sasu-quelle-forme-juridique-est-la-plus-adaptee/ Si vous le souhaiter il est possible d’échanger avec un avocat spécialiste pendant une vingtaine de minutes pour une trentaine d’euros en suivant ce lien : https://www.leblogdudirigeant.com/link/contacter-un-avocat-commentaires/ Une fois votre choix effectué, vous pouvez passer par une plateforme juridique en ligne pour la création de votre société. Les plateforme juridique en ligne s'occuper entièrement des formalités juridique de création à des tarifs très intéressants et dans des délais extrêmement rapides. Il existe une multitude de plateformes juridiques, pour vous aidez dans votre choix nous avons mis en place un tableau comparateur avec des codes promos tout en bas de la page suivante : https://www.leblogdudirigeant.com/quels-sont-les-meilleurs-sites-pour-creer-votre-sasu-en-ligne/ Cordialement, L’équipe créer son entreprise LBdD
- Rll14 octobre 2020, 10:41Bonjour Je créais une sasu je ne perçois pas de salaire je veux percevoir les dividendes. Est ce que la SASU peut payer mes repas location de véhicule ou crédit auto et mon loyer ou crédit mobilier mes voyages d'affaires et vacances. Bref comment je bénéficie davantage en nature sans être payé.
- Sarah Jarwe14 octobre 2020, 16:50Bonjour, Il est possible de vous faire rembourser vos frais de repas, location de véhicule et voyages d'affaires ( mais pas de vacances) même si vous ne recevez pas de salaire à conditions : que la dépense soit engagé dans l’intérêt de l’entreprise et de disposer d’un justificatif (facture, note de frais, …). Si vous consacrez votre domicile à l'exercice de votre activité, il est également possible de demander à l’entreprise de rembourser une quote-part du loyer, ainsi que certaines charges telles que l’électricité, l’eau ou encore l’abonnement internet. Cordialement, L'équipe créer son entreprise LBdD.