Entrepreneuriat étudiant : s’entourer pour mieux construire son projet (4/4)

? Comment être prise au sérieux alors que je n’avais pas encore fini mes études ? Vers qui me tourner pour trouver les bons contacts, les bons conseils ?

C’est en explorant ces questions que j’intègre d’abord SKEMA Entrepreneurs, l’incubateur de mon école, puis que je découvre le Statut National Étudiant-Entrepreneur (SNEE). Ce statut, accessible sur dossier, permet de bénéficier d’un cadre officiel pour travailler sur son projet entrepreneurial en parallèle de ses études (ou juste après).

Il ouvre notamment les portes du réseau Pépite, présent dans chaque région.

S’entourer, c’est aussi permettre de développer son réseau plus vite, accéder à des conseils de qualité, à des opportunités, et éviter de construire seule dans son coin. Je partage ici ce que cela m’a concrètement permis de faire.

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Structurer ses idées sans les figer

Intégrer Pépite Lille m’a donné accès à des ateliers concrets, à un accompagnement pédagogique, et à une communauté d’autres porteurs de projets. J’ai pu poser mes questions, tester mes premières idées, échanger sur les difficultés communes, confronter mon projet à un regard extérieur.

Les thématiques abordées vont du pitch à la stratégie, en passant par les aides financières ou les outils de communication. On n’y apprend pas tout, mais on sait à qui demander. Et ça change tout.

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Être reconnue, et avancer plus vite

Avec le SNEE, j’ai accès à un cadre reconnu par les institutions, les incubateurs, les concours. Ce n’est pas anodin : présenter un projet en tant qu’étudiante-entrepreneure change le regard. On m’a offert des opportunités que je n’aurais pas eues autrement : comités de sélection, mentorat, mise en réseau.

Et surtout, j’ai pu consacrer du temps à mon projet sans avoir à me justifier. Le cadre du statut est pensé pour ça : faire une place à l’expérimentation entrepreneuriale dans un parcours étudiant.

Créer des connexions utiles et durables

Là où j’avais peur de ne pas savoir par où commencer, j’ai trouvé des personnes avec qui construire. Pépite Lille, ce sont aussi :

• des retours d’expérience concrets
• des mises en lien avec d’autres porteurs
• des ateliers ciblés
• un espace pour poser mes doutes et prototyper à mon rythme

En parallèle, j’ai aussi intégré SKEMA Entrepreneurs, l’incubateur de mon école. Là encore, j’ai bénéficié de temps d’échange, de coaching, et d’un environnement structurant pour tester mes hypothèses. Le fait d’être soutenue à la fois par Pépite et par un incubateur académique m’a permis d’avoir deux regards complémentaires sur le projet : ancrage local et vision stratégique.

J’ai aussi participé à des événements organisés par la structure, comme les Pépites de la MEL. C’est un tremplin précieux pour se faire connaître et tester son discours.

Conclusion

Je recommande le SNEE à tous les étudiants ou jeunes diplômés qui ont une idée et ne savent pas par où commencer. C’est un cadre bienveillant mais exigeant. On ne fait pas à votre place, mais on vous donne les clés pour avancer.

Aujourd’hui, Aphreïa continue d’évoluer. Et si je peux le porter avec plus de sérénité, c’est aussi grâce à cette première étape structurante, rendue possible par le SNEE, le réseau Pépite, et l’accompagnement de SKEMA Entrepreneurs.

Retrouvez le début du témoignage d’Adèle sur la création d’un projet à impact dans l’article :

• Créer un projet à impact : explications et retour d’expérience avec Aphreïa (1/4)
• Ce que m’a vraiment appris le crowdfunding : retour d’expérience d’Aphreïa (2/4)
• Comment bien pitcher et communiquer pour faire connaître son projet ? (3/4)