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Ce que m’a vraiment appris le crowdfunding - Le retour d'expérience d'Aphreïa
Quand je décide de lancer une campagne de financement participatif pour Aphreïa, je n’ai ni produit fini, ni atelier, ni équipe dédiée. Juste un projet en R&D, un matériau à tester, et une envie forte : concevoir autrement, à partir de l’existant.

Au départ, je pense que le crowdfunding va m’aider à financer une étape. En réalité, il m’oblige à formuler mes intentions, à structurer mon message, et à construire un lien avec des personnes qui ne me connaissent pas encore.
Je partage ici ce que j’ai appris en construisant cette campagne seule, depuis la page Ulule jusqu’à l’envoi des contreparties, en passant par les doutes, les ajustements et les bonnes surprises.
Le financement participatif, concrètement
Le crowdfunding me permet de lever des fonds via une plateforme en ligne. J’en découvre progressivement les formats : don avec ou sans contrepartie, prêt, investissement. Je choisis le don avec contrepartie, car je n’ai pas encore d’offre finalisée à vendre. Mon objectif, c’est de fédérer une communauté autour de l’intention du projet.
C’est une solution utile pour tester un concept, rendre le projet visible, et créer une dynamique, avant même d’avoir un modèle économique viable.
Cela ne remplace toutefois pas une stratégie claire : c’est un levier, pas une garantie.
1. Définir un objectif clair
Je ne cherche pas à “financer un lancement”, mais à boucler une étape de recherche. Concrètement : finaliser les tests de matière, faire un prototype, acheter de l’outillage de base.
Le choix du montant est délicat. Je me demande :
- Est-ce que je peux mobiliser suffisamment de personnes pour atteindre ce seuil ?
- Est-ce que je suis prête à animer une campagne pendant un mois, seule ?
- Est-ce que ce montant est crédible vis-à-vis des soutiens, et cohérent avec le stade du projet ?
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2. Choisir la bonne plateforme
Je choisis Ulule pour son accompagnement et sa visibilité sur les projets à impact. Je suis accompagnée par une référente dédiée qui m’aide à structurer les contenus, à prévoir une pré-campagne, et à anticiper les besoins techniques.
3. Travailler ses contenus
Je rédige, j’efface, je recommence. Il ne s’agit pas juste d’expliquer, mais de faire comprendre et ressentir. Je construis :
- une vidéo travaillée et sincère pour présenter le projet
- une page Ulule structurée
- des visuels alignés avec l’univers du projet
- des contreparties symboliques mais cohérentes
4. Mobiliser les cercles au bon moment
Je comprends vite qu’il faut activer les cercles progressivement :
- D’abord, les proches : amis, famille, ancien·nes collègues… Ce sont eux qui donnent l’élan de départ.
- Ensuite, les contacts LinkedIn, l’écosystème pro, les relais plus larges.
- Enfin, le grand public, qui ne s’engage que si la campagne semble déjà soutenue et crédible.
5. Communiquer, relancer, animer
Une campagne, c’est un temps court, mais intense. Je planifie les formats à l’avance :
- stories quotidiennes, coulisses brutes ou anecdotes
- un post structurant chaque semaine, autour d’un message clé (expliquer le projet, parler d’un moment marquant, remercier les soutiens)
- une newsletter hebdomadaire, envoyée aux abonnés pour récapituler et impliquer
Je publie aussi des formats plus engageants, comme la vidéo “Bref. J’ai lancé un financement participatif”, qui change le ton et capte l’attention autrement.
Je mets en place une charte graphique simple : couleurs naturelles, polices lisibles, maquettes Canva. J’utilise CapCut pour le montage des vidéos. Et surtout, je publie de façon très régulière.
Je n’attends pas que ça se fasse tout seul. Je relance, je réponds aux messages, je sollicite. Je demande des partages, j’ose dire que c’est important pour moi. Et ça marche : les gens aiment aider quand ils comprennent pourquoi.
6. Anticiper l’après-campagne
Je prépare un fichier de suivi, une newsletter de remerciement, un calendrier d’envoi des contreparties.
Pourquoi je choisis cette voie ? Une mise à l’épreuve utile
Je n’ai pas lancé cette campagne pour cocher une case. C’était le levier le plus logique à ce moment du projet. Le financement participatif me permet de structurer, de tester ma communication, et d’ancrer mon projet dans un écosystème local.
Ce que je retiens surtout, c’est que la campagne oblige à clarifier. Clarifier ce que je veux faire. Comment je le fais. Pourquoi. Et pour qui. Une campagne ne se “lance” pas : elle se prépare. Elle ne remplace rien. Elle oblige à affiner tout. Pour un projet jeune comme Aphreïa, c’est une étape fondatrice.
Ce n’est pas facile. C’est une vraie manière de construire avec, et non pour, les personnes qu’on cherche à embarquer.
Retrouvez le début du témoignage d’Adèle sur la création d’un projet à impact dans l’article :